
« Populiste ne devrait pas être une injure »
Retrouvez en intégralité mon entretien à Thibaut Bruttin, publié dans son ouvrage « La soupe aux choux de Jean Girault », paru cet été chez Yellow Now.
Retrouvez en intégralité mon entretien à Thibaut Bruttin, publié dans son ouvrage « La soupe aux choux de Jean Girault », paru cet été chez Yellow Now.
J’étais apparemment le seul con, autour de la table, qui n’avait pas vu « Rendez-vous en terres inconnues ». J’avais des excuses, mais bon : il fallait d’urgence combler mes lacunes.
« J’aimais mon métier. J’adorais les enfants. Les parents m’appréciaient. Ca se passait super-bien avec les instits. Humainement, c’était formidable. Mais à 900€ par mois, comment tenir ? »
« Je n’étais pas simplement le ‘gros con’, mais le ‘gros pédé’. Quand j’ai postulé dans un autre magasin, ma responsable a appelé sa collègue : ‘Attention, il est homo.’ J’ai lu des captures d’écran, ensuite. C’était violent. »
Cet été, et à la faveur du mauvais temps, j’essayais de faire baisser la pile de mes lectures en retard. Alors, si j’étais cinéaste, voilà le livre que je voudrais adapter : Chanteurs d’oiseaux, de Jean Boucault et Johnny Rasse.
Aujourd’hui paraît la réédition, en poche, de mon livre « Je vous écris du front de la Somme », aux Liens qui libèrent. Avec cette préface, inédite, en accès libre.
Après le meurtre de Nahel, et les émeutes qui ont suivi, retour sur le terrain, dans les quartiers d’Amiens. Tournée des grands brûlés, drogue dans les cages d’escalier, contrôles des policiers, héros contre la fatalité… avec, en toile de fond, un pari humaniste oublié, avec lequel renouer.
C’est cucul la praline, on estimera. Ou du voyeurisme de télé-réalité. Soit, évidemment, y a de ça. Mais à vrai dire, ça me plaît.
François Ruffin interroge le ministre de la Santé et de la Prévention sur son plan d’action pour désengorger les urgences.
Depuis trois jours et la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier, le pays s’est embrasé. L’apaisement attend une réponse politique, qui ne met pas la poussière sous le tapis des amertumes et des colères, qui n’émet pas de promesses en l’air, mais qui sait entendre et s’amender.
La police est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls policiers, ou à leur ministre de l’Intérieur.
Ce texte ne cause pas de la cour des grands mais de la vie de gens. De Choukry, de Marie-Jo, d’Océane… à qui j’ai prêté mon oreille pendant quatre jours de Dépu’Tour.
D’une France qui se tient debout et qui a de l’avenir.
Retrouvez en intégralité mon entretien à Thibaut Bruttin, publié dans son ouvrage « La soupe aux choux de Jean Girault », paru cet été chez Yellow Now.
J’étais apparemment le seul con, autour de la table, qui n’avait pas vu « Rendez-vous en terres inconnues ». J’avais des excuses, mais bon : il fallait d’urgence combler mes lacunes.
« J’aimais mon métier. J’adorais les enfants. Les parents m’appréciaient. Ca se passait super-bien avec les instits. Humainement, c’était formidable. Mais à 900€ par mois, comment tenir ? »
« Je n’étais pas simplement le ‘gros con’, mais le ‘gros pédé’. Quand j’ai postulé dans un autre magasin, ma responsable a appelé sa collègue : ‘Attention, il est homo.’ J’ai lu des captures d’écran, ensuite. C’était violent. »
Cet été, et à la faveur du mauvais temps, j’essayais de faire baisser la pile de mes lectures en retard. Alors, si j’étais cinéaste, voilà le livre que je voudrais adapter : Chanteurs d’oiseaux, de Jean Boucault et Johnny Rasse.
Aujourd’hui paraît la réédition, en poche, de mon livre « Je vous écris du front de la Somme », aux Liens qui libèrent. Avec cette préface, inédite, en accès libre.
Après le meurtre de Nahel, et les émeutes qui ont suivi, retour sur le terrain, dans les quartiers d’Amiens. Tournée des grands brûlés, drogue dans les cages d’escalier, contrôles des policiers, héros contre la fatalité… avec, en toile de fond, un pari humaniste oublié, avec lequel renouer.
C’est cucul la praline, on estimera. Ou du voyeurisme de télé-réalité. Soit, évidemment, y a de ça. Mais à vrai dire, ça me plaît.
François Ruffin interroge le ministre de la Santé et de la Prévention sur son plan d’action pour désengorger les urgences.
Depuis trois jours et la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier, le pays s’est embrasé. L’apaisement attend une réponse politique, qui ne met pas la poussière sous le tapis des amertumes et des colères, qui n’émet pas de promesses en l’air, mais qui sait entendre et s’amender.
La police est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls policiers, ou à leur ministre de l’Intérieur.
Ce texte ne cause pas de la cour des grands mais de la vie de gens. De Choukry, de Marie-Jo, d’Océane… à qui j’ai prêté mon oreille pendant quatre jours de Dépu’Tour.
D’une France qui se tient debout et qui a de l’avenir.
© François Ruffin 2017-2021