Pour un contrôle externe de la police
La police est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls policiers, ou à leur ministre de l’Intérieur.
La police est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls policiers, ou à leur ministre de l’Intérieur.
Ce texte ne cause pas de la cour des grands mais de la vie de gens. De Choukry, de Marie-Jo, d’Océane… à qui j’ai prêté mon oreille pendant quatre jours de Dépu’Tour.
D’une France qui se tient debout et qui a de l’avenir.
J’en ai croisé plein, ces derniers jours, des jeunes, pas forcément étudiants, mais en galère pour l’été. Alors, voilà le plan, pas coûteux, pas compliqué, qui ramènerait des sous dans le porte-monnaie de la jeunesse, et du bonheur dans leur tête.
Contre un macronisme sans humanisme, il ne nous faudrait pas, en symétrique, ne voir que des salariés, des ouvriers, des retraités. Il y a, dans l’humain, une aspiration à autre chose.
« Macron vend des illusions. La part de l’industrie dans la valeur ajoutée a baissé de 14,3% à 12,7% depuis sa prise de fonction. Et ça continuera si on ne se saisit pas des bons outils : retrouver un Etat stratège, penser notre industrie par filière, appliquer des protections commerciales. »
VertBaudet, c’est un cas d’école : des salariées qui travaillent pendant le Covid. Qui peinent à vivre d’un travail épuisant. Une entreprise qui fait des bénéfices records mais n’accorde aucune augmentation. Elles sont en grève depuis deux mois et où est l’Etat ? Aux abonnés absents.
Bruno Le Maire était l’invité de France 2, ce dimanche soir. Où il a lâché cette « confidence », qui relève pour moi de l’indécence.
Depuis que je m’assagis, j’ai pas mal de nouveaux amis. Tant mieux. Mais je ne veux pas les décevoir : car si j’ai changé, c’est vrai, dans mon expression, je varie peu dans mes convictions. Il s’agit, surtout, de ne pas tromper les Français sur le chemin, la ligne de crête, que je m’efforce de tracer, pour la gauche, pour notre pays.
Que vont donner, demain, ces traitements sur notre jeunesse ?
De la peur, chez certains. De la haine, chez d’autres. Un mélange des deux, en fait, chez tous. Rien qui ne grandisse, rien qui ne fasse des citoyens, des hommes et des femmes libres. Tout pour, au contraire, « l’enchaînement de la violence ».
C’est cette chaîne qu’il nous faut briser.
La France compte cinq millions de passoires thermiques. Et 48 950 écoles. L’ « ambition » d’Emmanuel Macron, pour son mandat, c’est donc de rénover 1% des bâtiments les plus énergivores. A ce rythme-là, il faudrait donc cinq siècles pour en venir à bout…
« Tous les surprofits ont été repris. »
C’est Emmanuel Macron qui déclare ça, dans Le Parisien. Eh, oh, les « factcheckers », vous roupillez ? Y a une démission collective ? Vous avez fermé boutique ?
La police est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls policiers, ou à leur ministre de l’Intérieur.
Ce texte ne cause pas de la cour des grands mais de la vie de gens. De Choukry, de Marie-Jo, d’Océane… à qui j’ai prêté mon oreille pendant quatre jours de Dépu’Tour.
D’une France qui se tient debout et qui a de l’avenir.
J’en ai croisé plein, ces derniers jours, des jeunes, pas forcément étudiants, mais en galère pour l’été. Alors, voilà le plan, pas coûteux, pas compliqué, qui ramènerait des sous dans le porte-monnaie de la jeunesse, et du bonheur dans leur tête.
Contre un macronisme sans humanisme, il ne nous faudrait pas, en symétrique, ne voir que des salariés, des ouvriers, des retraités. Il y a, dans l’humain, une aspiration à autre chose.
« Macron vend des illusions. La part de l’industrie dans la valeur ajoutée a baissé de 14,3% à 12,7% depuis sa prise de fonction. Et ça continuera si on ne se saisit pas des bons outils : retrouver un Etat stratège, penser notre industrie par filière, appliquer des protections commerciales. »
VertBaudet, c’est un cas d’école : des salariées qui travaillent pendant le Covid. Qui peinent à vivre d’un travail épuisant. Une entreprise qui fait des bénéfices records mais n’accorde aucune augmentation. Elles sont en grève depuis deux mois et où est l’Etat ? Aux abonnés absents.
Bruno Le Maire était l’invité de France 2, ce dimanche soir. Où il a lâché cette « confidence », qui relève pour moi de l’indécence.
Depuis que je m’assagis, j’ai pas mal de nouveaux amis. Tant mieux. Mais je ne veux pas les décevoir : car si j’ai changé, c’est vrai, dans mon expression, je varie peu dans mes convictions. Il s’agit, surtout, de ne pas tromper les Français sur le chemin, la ligne de crête, que je m’efforce de tracer, pour la gauche, pour notre pays.
Que vont donner, demain, ces traitements sur notre jeunesse ?
De la peur, chez certains. De la haine, chez d’autres. Un mélange des deux, en fait, chez tous. Rien qui ne grandisse, rien qui ne fasse des citoyens, des hommes et des femmes libres. Tout pour, au contraire, « l’enchaînement de la violence ».
C’est cette chaîne qu’il nous faut briser.
La France compte cinq millions de passoires thermiques. Et 48 950 écoles. L’ « ambition » d’Emmanuel Macron, pour son mandat, c’est donc de rénover 1% des bâtiments les plus énergivores. A ce rythme-là, il faudrait donc cinq siècles pour en venir à bout…
« Tous les surprofits ont été repris. »
C’est Emmanuel Macron qui déclare ça, dans Le Parisien. Eh, oh, les « factcheckers », vous roupillez ? Y a une démission collective ? Vous avez fermé boutique ?
© François Ruffin 2017-2021