
Je vous dévoile mon boulot de l’ombre !
Les rapports, j’adore ! Et j’en ai hérité d’un, sur le mal-être au travail, comme rapporteur du budget de la Sécurité sociale…
Les rapports, j’adore ! Et j’en ai hérité d’un, sur le mal-être au travail, comme rapporteur du budget de la Sécurité sociale…
Ca y est, Olivier Véran cause des crèches, Aurore Bergé s’intéresse aux AESH et Bruno Le Maire menace l’agro-alimentaire ! Enfin… c’est ce qu’ils disent. Avec 50 milliards de dividendes distribués, on attend toujours les actes pour passer du grand gavage… au grand partage !
Voilà que Gérald Darmanin cause comme moi, ou même comme Arlette Laguiller, pour le bonheur de travailleurs ! Il mange une saucisse-frite et paf !, il surgit, tel un homme neuf ! Alors que le ministre du Budget qui a supprimé l’ISF et les emplois aidés, baissé les APL, mis en place l’Exit Tax et la Flat Tax… eh bien c’est Gérald Darmanin !
Malaise au travail, resserrement autoritaire de la Macronie, dédiabolisation du RN, besoin de soleil et de bonheur pour les vacances des Français : on fait le bilan des un an !
Dénicher le rapport caché de Bercy sur les autoroutes, laisser débattre les députés même lorsque cela déplaît à Yaël Braun-Pivet, faire vivre un peu la démocratie au sein de l’Assemblée… Alors, à quoi ça sert un Président de la Commission des finances (de gauche) ?
Macron, fossoyeur de l’industrie, qui se présente en Sauveur. Attal, muet sur les affaires, qui prétend priver de droits civiques les fraudeurs du fisc.
On vit une drôle d’époque. Il faut y voir un symptôme : leurs idées sont mortes, ils nous ouvrent la porte.
On en arrive à une situation où, grâce à Macron, Léna Situations, François Ruffin, Charles de Courson : même combat ! Il met tellement en péril l’unité de la nation qu’il arrive à la faire… contre lui ! Depuis l’incinérateur en grève d’Issy-les-Moulineaux, on fait le point avant la grande mobilisation de jeudi !
Contre sa retraite à 64 ans, contre ses salaires en baisse de 3%, contre sa concurrence de tous et toutes : mardi, c’est la grande sortie contre Macron et son monde. Mardi dans la Somme, les travailleurs reprennent les ronds-points, on ne sait pas ce qu’il adviendra : c’est l’aventure !
C’est un hold-up tranquille, qui s’opère depuis 1982 : entre 5% et 10% de la valeur ajoutée ont glissé du Travail vers le Capital. C’est le point aveugle, et pourtant central, du débat économique, y compris pour nos retraites. Comment s’opère ce chapardage géant ? Je vous explique !
C’est la mi-temps, dans notre match peuple-gouvernement, et ca fait 2-0. Dans les têtes, un but. Dans la rue, un but. Alors le 7 mars, après les vacances de la Macronie, on plie le match ! On met le pays à l’arrêt pour arrêter Macron : il n’y a que ça qu’il comprendra, un coup de fil des patrons !
Vous avez vu comment ça tremble un peu dans les guiboles quand on est deux millions dans la rue ? Alors, maintenant, tout le monde se met sur son 31 ! L’objectif ? Mardi 31 janvier, on ramène un copain, une cousine, un collègue. Tu te laves les dents ? 31. Tu vas aux toilettes ? 31. Mardi, faut que ça déborde !
Les ouvriers ont des exosquelettes, les carreleurs des genouillères, le chômage n’existe plus, les superprofits ruissellent… Quand t’écoutes la Macronie, tu as l’impression d’être sur l’Île aux enfants ! Si c’est tous les jours le printemps dans le pays joyeux des travailleurs heureux et des milliardaires gentils : pourquoi ne pas travailleur deux ans de plus ? Ou trois ? Ou cinq ?
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