
Petites retraites : « Vous trouvez ça normal pour des ouvriers ? »
« On faisait des dérailleurs de vélo. J’y suis restée sept ans. Mais l’usine a fermé aussi, en 83. Mon premier licenciement, j’avais 23 ans. »
« On faisait des dérailleurs de vélo. J’y suis restée sept ans. Mais l’usine a fermé aussi, en 83. Mon premier licenciement, j’avais 23 ans. »
Je m’aventure en géopolitique avec prudence. Néanmoins, en Ukraine, le moment me paraît venu de tout faire pour en revenir à des pourparlers. Et à la paix. Avec cette question, d’abord, à poser, à penser : quels sont nos buts de guerre ?
On m’a prévenu la veille pour le matin : grève des gaziers. J’y suis allé. Mais en fait, ça fait quoi, un gazier ? Comme il vit son métier ? Qu’est-ce qui le motive, qu’est-ce qui lui déplait ?
Dans la manif de mardi, on a croisé Christine, chef de rayon chez Carrefour, 34 ans d’ancienneté et à 1500 €. Un vrai regard, au-delà de son cas, sur la grande distribution et ses évolutions. Quand le savoir s’appuie, aussi, sur les palettes de lessive transportées…
Elisabeth Borne a donc, sans surprise, dégainé le 49.3. Contre une majorité qui s’est trouvé, de bric et de broc, pour voter la fin de l’Exit tax, la demi-part fiscale pour les veuves d’anciens combattants, un crédit d’impôt pour les personnes âgées hébergées en Ehpad…
« Ça va faire bientôt dix ans que je travaille dans cette station Total, depuis 2013. Dix ans ans que je touche le Smic, 1313€ en net. »
Alexis Kohler poursuivi sur MSC, c’est un peu comme Al Capone qui tombe pour fraude fiscale.
François Ruffin interroge le ministre des Transports : allez-vous laisser déréguler le fret aérien ?
C’est un impératif écologique : bâtir une filière du bâtiment. Mais qui se fera par la volonté, et non par la main invisible du marché.
Mes petits reportages dans une briqueterie, en lycée pro, dans une menuiserie.
« Juste, on ne voulait plus rentrer chez nous avec la honte, en se disant qu’on fait un travail de merde, juste pour nourrir les enfants. » En revenant de la manif des soignants…
« On a décidé de devenir nos propres patrons de manière, on l’espérait, à vivre mieux. » Florie et Manu ont répondu à l’un de nos appels Facebook. Alors, ce dimanche, de passage dans le Tarn, on se rend chez eux, dans leur pavillon. On achève bien les vocations…
Un Président élu par défaut ne devrait pas, dans un pays exténué, déprimé, bricoler une retraite à 64 ans avec une ambition de comptable.
« On faisait des dérailleurs de vélo. J’y suis restée sept ans. Mais l’usine a fermé aussi, en 83. Mon premier licenciement, j’avais 23 ans. »
Je m’aventure en géopolitique avec prudence. Néanmoins, en Ukraine, le moment me paraît venu de tout faire pour en revenir à des pourparlers. Et à la paix. Avec cette question, d’abord, à poser, à penser : quels sont nos buts de guerre ?
On m’a prévenu la veille pour le matin : grève des gaziers. J’y suis allé. Mais en fait, ça fait quoi, un gazier ? Comme il vit son métier ? Qu’est-ce qui le motive, qu’est-ce qui lui déplait ?
Dans la manif de mardi, on a croisé Christine, chef de rayon chez Carrefour, 34 ans d’ancienneté et à 1500 €. Un vrai regard, au-delà de son cas, sur la grande distribution et ses évolutions. Quand le savoir s’appuie, aussi, sur les palettes de lessive transportées…
Elisabeth Borne a donc, sans surprise, dégainé le 49.3. Contre une majorité qui s’est trouvé, de bric et de broc, pour voter la fin de l’Exit tax, la demi-part fiscale pour les veuves d’anciens combattants, un crédit d’impôt pour les personnes âgées hébergées en Ehpad…
« Ça va faire bientôt dix ans que je travaille dans cette station Total, depuis 2013. Dix ans ans que je touche le Smic, 1313€ en net. »
Alexis Kohler poursuivi sur MSC, c’est un peu comme Al Capone qui tombe pour fraude fiscale.
François Ruffin interroge le ministre des Transports : allez-vous laisser déréguler le fret aérien ?
C’est un impératif écologique : bâtir une filière du bâtiment. Mais qui se fera par la volonté, et non par la main invisible du marché.
Mes petits reportages dans une briqueterie, en lycée pro, dans une menuiserie.
« Juste, on ne voulait plus rentrer chez nous avec la honte, en se disant qu’on fait un travail de merde, juste pour nourrir les enfants. » En revenant de la manif des soignants…
« On a décidé de devenir nos propres patrons de manière, on l’espérait, à vivre mieux. » Florie et Manu ont répondu à l’un de nos appels Facebook. Alors, ce dimanche, de passage dans le Tarn, on se rend chez eux, dans leur pavillon. On achève bien les vocations…
Un Président élu par défaut ne devrait pas, dans un pays exténué, déprimé, bricoler une retraite à 64 ans avec une ambition de comptable.
© François Ruffin 2017-2021