Je vous l’avais bien écrit…
Aujourd’hui paraît la réédition, en poche, de mon livre “Je vous écris du front de la Somme”, aux Liens qui libèrent. Avec cette préface, inédite, en accès libre.
Aujourd’hui paraît la réédition, en poche, de mon livre “Je vous écris du front de la Somme”, aux Liens qui libèrent. Avec cette préface, inédite, en accès libre.
Après le meurtre de Nahel, et les émeutes qui ont suivi, retour sur le terrain, dans les quartiers d’Amiens. Tournée des grands brûlés, drogue dans les cages d’escalier, contrôles des policiers, héros contre la fatalité… avec, en toile de fond, un pari humaniste oublié, avec lequel renouer.
C’est cucul la praline, on estimera. Ou du voyeurisme de télé-réalité. Soit, évidemment, y a de ça. Mais à vrai dire, ça me plaît.
François Ruffin interroge le ministre de la Santé et de la Prévention sur son plan d’action pour désengorger les urgences.
Depuis trois jours et la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier, le pays s’est embrasé. L’apaisement attend une réponse politique, qui ne met pas la poussière sous le tapis des amertumes et des colères, qui n’émet pas de promesses en l’air, mais qui sait entendre et s’amender.
La police est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls policiers, ou à leur ministre de l’Intérieur.
Ce texte ne cause pas de la cour des grands mais de la vie de gens. De Choukry, de Marie-Jo, d’Océane… à qui j’ai prêté mon oreille pendant quatre jours de Dépu’Tour.
D’une France qui se tient debout et qui a de l’avenir.
J’en ai croisé plein, ces derniers jours, des jeunes, pas forcément étudiants, mais en galère pour l’été. Alors, voilà le plan, pas coûteux, pas compliqué, qui ramènerait des sous dans le porte-monnaie de la jeunesse, et du bonheur dans leur tête.
Contre un macronisme sans humanisme, il ne nous faudrait pas, en symétrique, ne voir que des salariés, des ouvriers, des retraités. Il y a, dans l’humain, une aspiration à autre chose.
“Macron vend des illusions. La part de l’industrie dans la valeur ajoutée a baissé de 14,3% à 12,7% depuis sa prise de fonction. Et ça continuera si on ne se saisit pas des bons outils : retrouver un Etat stratège, penser notre industrie par filière, appliquer des protections commerciales.”
VertBaudet, c’est un cas d’école : des salariées qui travaillent pendant le Covid. Qui peinent à vivre d’un travail épuisant. Une entreprise qui fait des bénéfices records mais n’accorde aucune augmentation. Elles sont en grève depuis deux mois et où est l’Etat ? Aux abonnés absents.
Aujourd’hui paraît la réédition, en poche, de mon livre “Je vous écris du front de la Somme”, aux Liens qui libèrent. Avec cette préface, inédite, en accès libre.
Après le meurtre de Nahel, et les émeutes qui ont suivi, retour sur le terrain, dans les quartiers d’Amiens. Tournée des grands brûlés, drogue dans les cages d’escalier, contrôles des policiers, héros contre la fatalité… avec, en toile de fond, un pari humaniste oublié, avec lequel renouer.
C’est cucul la praline, on estimera. Ou du voyeurisme de télé-réalité. Soit, évidemment, y a de ça. Mais à vrai dire, ça me plaît.
François Ruffin interroge le ministre de la Santé et de la Prévention sur son plan d’action pour désengorger les urgences.
Depuis trois jours et la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier, le pays s’est embrasé. L’apaisement attend une réponse politique, qui ne met pas la poussière sous le tapis des amertumes et des colères, qui n’émet pas de promesses en l’air, mais qui sait entendre et s’amender.
La police est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls policiers, ou à leur ministre de l’Intérieur.
Ce texte ne cause pas de la cour des grands mais de la vie de gens. De Choukry, de Marie-Jo, d’Océane… à qui j’ai prêté mon oreille pendant quatre jours de Dépu’Tour.
D’une France qui se tient debout et qui a de l’avenir.
J’en ai croisé plein, ces derniers jours, des jeunes, pas forcément étudiants, mais en galère pour l’été. Alors, voilà le plan, pas coûteux, pas compliqué, qui ramènerait des sous dans le porte-monnaie de la jeunesse, et du bonheur dans leur tête.
Contre un macronisme sans humanisme, il ne nous faudrait pas, en symétrique, ne voir que des salariés, des ouvriers, des retraités. Il y a, dans l’humain, une aspiration à autre chose.
“Macron vend des illusions. La part de l’industrie dans la valeur ajoutée a baissé de 14,3% à 12,7% depuis sa prise de fonction. Et ça continuera si on ne se saisit pas des bons outils : retrouver un Etat stratège, penser notre industrie par filière, appliquer des protections commerciales.”
VertBaudet, c’est un cas d’école : des salariées qui travaillent pendant le Covid. Qui peinent à vivre d’un travail épuisant. Une entreprise qui fait des bénéfices records mais n’accorde aucune augmentation. Elles sont en grève depuis deux mois et où est l’Etat ? Aux abonnés absents.
C’est pas pour moi, personnellement : vous le savez, je ne garde que le SMIC. Mais organiser notre tournée sur la ligne de front du Sud, préparer la future Nuit des Superprofits et plein d’autres choses !
© François Ruffin 2017-2021