
Agriculture : relocalisation ou mondialisation ?
Le président prône « la souveraineté alimentaire », et en même temps, il ouvre les marchés agricoles au Canada et au Mexique. À un moment, il faut choisir un cap, et s’y tenir.
Le président prône « la souveraineté alimentaire », et en même temps, il ouvre les marchés agricoles au Canada et au Mexique. À un moment, il faut choisir un cap, et s’y tenir.
Pendant et après la crise du Covid, nous avons soutenu, comme on pouvait, restaurateurs et petits commerçants. Quel visage aura la ville demain ?
Durant le confinement, j’ai relayé vos difficultés, interpellé les autorités. Et parfois, aussi, l’État ne répondant pas, on s’est organisés d’en bas. Comme pour les surblouses de l’hôpital d’Abbeville.
Vous m’avez élu il y a trois ans. Depuis, à quoi je vous sers ? Je m’interroge, bien sûr : 99,73% de mes amendements sont rejetés ! J’espère simplement que vous vous sentez représentés. En tout cas, moi, j’en éprouve une immense fierté.
Tribune – C’est le grand tabou des tenants de l’ordre : fêter le 14 Juillet, la naissance de la République, sans le fracas de 1789, sans passion, ni Révolution. De Sanofi à Amazon, des hôpitaux aux médias, il reste pourtant mille bastilles à délivrer.
A Paris mais aussi à Aulnay-sous-Bois ou à Beaumont-sur-Oise, peut-on dire que la couleur de peau n’est pas un signe distinctif ? C’est aujourd’hui évident qu’elle l’est. C’est un fait que la République doit changer.
« Optimisation », « rationalisation », les pompiers en subissent la pression. Qu’on réduise leur budget, leur nombre, leur matériel et un jour viendra on s’en mordra les doigts, désarmés devant la catastrophe climatique comme l’hôpital devant le Coronavirus.
Qui l’ignorait, franchement, que « la santé » est un « bien précieux » ? Lui et son « élite » d’énarques, ses obsédés des « déficits », technocrates, Inspecteur des finances qui ont jivarisé la politique ? « Ce que révèle cette pandémie », c’est avant tout leur connerie.
Il faut arrêter la mondialisation. On doit se protéger. Il faut l’arrêter, comme une machine infernale, lancée dans une course folle, qui écrase tout sur son passage. Et conçue pour tout écraser.
« Bruno Le Maire et François Ruffin, même combat ! » Sauf que les mesures sur l’aérien intérieur ne concernent… que trois lignes. Vernis politique à la reprise de l’économie carbone, le ministre de l’Economie n’annonce rien : il parade. Communiqué.
La vie avant l’économie. Ces quelques mots vont de soi, ils énoncent une banalité. En vérité, c’est toute la société que nous avons à inverser, un grand renversement, le cul par-dessus tête, ou au contraire le monde remis à l’endroit, les pieds enfin sur terre.
Le courage d’être fort avec les faibles, faible avec les forts. Car c’est le lien le plus évident entre crise sanitaire et crise démocratique : on aurait écouté le « demos », jamais les urgences ne se seraient retrouvées à nu.
Le président prône « la souveraineté alimentaire », et en même temps, il ouvre les marchés agricoles au Canada et au Mexique. À un moment, il faut choisir un cap, et s’y tenir.
Pendant et après la crise du Covid, nous avons soutenu, comme on pouvait, restaurateurs et petits commerçants. Quel visage aura la ville demain ?
Durant le confinement, j’ai relayé vos difficultés, interpellé les autorités. Et parfois, aussi, l’État ne répondant pas, on s’est organisés d’en bas. Comme pour les surblouses de l’hôpital d’Abbeville.
Vous m’avez élu il y a trois ans. Depuis, à quoi je vous sers ? Je m’interroge, bien sûr : 99,73% de mes amendements sont rejetés ! J’espère simplement que vous vous sentez représentés. En tout cas, moi, j’en éprouve une immense fierté.
Tribune – C’est le grand tabou des tenants de l’ordre : fêter le 14 Juillet, la naissance de la République, sans le fracas de 1789, sans passion, ni Révolution. De Sanofi à Amazon, des hôpitaux aux médias, il reste pourtant mille bastilles à délivrer.
A Paris mais aussi à Aulnay-sous-Bois ou à Beaumont-sur-Oise, peut-on dire que la couleur de peau n’est pas un signe distinctif ? C’est aujourd’hui évident qu’elle l’est. C’est un fait que la République doit changer.
« Optimisation », « rationalisation », les pompiers en subissent la pression. Qu’on réduise leur budget, leur nombre, leur matériel et un jour viendra on s’en mordra les doigts, désarmés devant la catastrophe climatique comme l’hôpital devant le Coronavirus.
Qui l’ignorait, franchement, que « la santé » est un « bien précieux » ? Lui et son « élite » d’énarques, ses obsédés des « déficits », technocrates, Inspecteur des finances qui ont jivarisé la politique ? « Ce que révèle cette pandémie », c’est avant tout leur connerie.
Il faut arrêter la mondialisation. On doit se protéger. Il faut l’arrêter, comme une machine infernale, lancée dans une course folle, qui écrase tout sur son passage. Et conçue pour tout écraser.
« Bruno Le Maire et François Ruffin, même combat ! » Sauf que les mesures sur l’aérien intérieur ne concernent… que trois lignes. Vernis politique à la reprise de l’économie carbone, le ministre de l’Economie n’annonce rien : il parade. Communiqué.
La vie avant l’économie. Ces quelques mots vont de soi, ils énoncent une banalité. En vérité, c’est toute la société que nous avons à inverser, un grand renversement, le cul par-dessus tête, ou au contraire le monde remis à l’endroit, les pieds enfin sur terre.
Le courage d’être fort avec les faibles, faible avec les forts. Car c’est le lien le plus évident entre crise sanitaire et crise démocratique : on aurait écouté le « demos », jamais les urgences ne se seraient retrouvées à nu.
© François Ruffin 2017-2021