Valeo-Amiens : on innove ici, on produit au loin ?
L’État est le premier actionnaire de Valeo. Pourtant, les millions versés pour l’innovation ne servent pas à la production ici…
L’État est le premier actionnaire de Valeo. Pourtant, les millions versés pour l’innovation ne servent pas à la production ici…
Aujourd’hui, comme Giscard, je m’invite chez les Français: dans la cuisine d’un autre François, maraîcher à Picquigny,en pleine crise du Lubrizol.
Elles s’occupent de nos personnes âgées à longueur de journée, du repassage, du nettoyage, de la garde des enfants. Elles, car ce sont, le plus souvent, des femmes. On pensait les domestiques disparues au XXie siècle, elles sont massivement employées aujourd’hui, avec cette particularité : c’est le métier, selon l’INSEE, le moins payé de France.
Le nom a changé, le décor aussi. Mais c’est bien un tribunal d’arbitrage, géant cette fois, que l’UE tente de construire, une justice sur mesure pour les multinationales. Dans tout ça : que fait la France ?
“Nous ne sommes pas ici pour régler les scènes de ménage.”
Agir contre les violences conjugales c’est d’abord assurer leur accueil dans les gendarmeries, les commissariats. C’est la clé de voûte. Le service public de proximité. Le premier asile pour les femmes victimes.
C’est le premier texte à l’Assemblée après la conversion écologique de Macron. Et même si on n’a pas mal bataillé, il n’y a pas grand-chose de vert, dans cette loi-mobilité…
Ses enfants jouaient dans le jardin et l’on entendait leurs cris de joie. Qui contrastent avec le récit de son calvaire ordinaire : la violence de son ancien conjoint, doublée d’une autre, plus diffuse, plus discrète, l’indifférence, l’indifférence des gendarmes.
A Bretignolles-sur-Mer en Vendée, au niveau de la plage de la Normandelière, la commune porte le projet d’un énième port de plaisance dans une zone fragile, humide, à 12 et 20 km de deux autres ports…
Comment on est devenu copains avec Bruno Dufayet, président de la fédération nationale bovine ? Parce que, lui comme moi on réclame un “nouveau contrat social entre les français et les agriculteurs”, qu’un “cap” soit fixé. Pour l’instant entre EGA et CETA, c’est plutot le grand n’importe quoi, en direct du sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand.
Bon, je préviens je suis complètement dans le gaz : mon train Paris-Amiens a mis 6h24 cette nuit, je suis arrivé chez moi à trois heure du matin. On va essayer quand même de causer de la convention Macron pour le climat, de Lubrizol, des violences conjugales et du roman comme genre démocratique.
« Si vous n’êtes pas contents, nous irons en Espagne. » Après Alstom, après Whirlpool, après Ascoval, après une longue liste, l’Etat sera-t-il responsable du désastre industriel de Verallia, jetant des centaines de camions dans les Pyrénées ?
J’ai dépensé combien en frais de représentation ? C’est l’Obs qui me demande, je vous réponds à vous, mais c’est pour quand les unes des magazines sur l’orgie des actionnaires ? Sur les milliards de Total ? Sur le yacht d’Arnault ?
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