Aides à domicile : le retour des domestiques ?

Elles s'occupent de nos personnes âgées à longueur de journée, du repassage, du nettoyage, de la garde des enfants. Elles, car ce sont, le plus souvent, des femmes. On pensait les domestiques disparues au XXie siècle, elles sont massivement employées aujourd'hui, avec cette particularité : c'est le métier, selon l'INSEE, le moins payé de France.
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Clément Carbonnier est maître de conférence en économie et co-auteur avec Nathalie Morel du livre « Le retour des domestiques ».

Annie et Sylvie sont auxiliaires de vie sociale dans la Somme.

François Ruffin est député de la Somme, réalisateur et rédac’chef du journal Fakir.

Réalisation : Valentin Curtet
Réalisation son : Vincent Rochette
Image : Kévin Soirat et Fantin Curtet
Merci à Samir et au Côte d’Azur pour son accueil.

21 réflexions au sujet de “Aides à domicile : le retour des domestiques ?”

  1. J’ai écouté une fois la vidéo sur le retour des domestiques. Mes réactions sont les suivantes.
    Deux types d’exploiteurs : ceux pour le confort et ceux pour le handicap.
    J’adhère à l’analyse au sujet de l’exploiteur pour confort et fait les constats suivants : la vidéo leur est consacré et les deux témoins sont restées silencieuses car à mon avis il s’agit de personnes intervenant dans le cas du handicap et non du confort.
    Pour le handicap le silence précédent des témoins correspond à mon avis à l’absence presque TOTALE du traitement de ce sujet.
    De même il y a une absence totale de l’exploiteur « aidant » qui cumule les statuts de parent du handicapéE, d’employeur exploitant, d’aide permanent et le tout 7 jours sur 7 et 24 H. sur 24. soit 24×7=168H. par semaine. Son travail qui se substitue à celui des EHPAD dans TOUS les secteurs de ces établissements (habitat spécialisé ,actions diverses spécialisées) sans formation initiale comme continue tout en ayant aussi à gérer un budget et de nombreux actes administratif sans secrétaire ni comptable ni spécialistes de ces divers actes et ceci pour des subventions presque inexistantes et un SALAIRE qui cumule à ZÉRO euros.
    Je suis un de ces exploiteurs chargé d’une personne classée GIR2 et atteinte sur les deux critères.
    J’adhère donc à l’idée de donner à cette dernière situation le statut d’hôpital et à cet exploiteur celui de personnel administratif et d’aidant puisque en fait il est placé actuellement en position de travailleur indépendant assumant l’externalisation de la responsabilité de l’État à l’égard des hôpitaux.
    Quant au député je me permets humblement de lui suggérer d’éviter de traiter d’une partie du problème en mettant l’auditeur dans la croyance qu’il s’agit du tout.
    Fraternellement.

  2. Bonjour FRANCOIS. Ayant 73 ans et quelques difficultés physiques je ne suis plus en état de faire une partie d’entretien de mon jardin, je veux parler de la haie (ce qui concerne aussi la société) sur la rue. Aussi je demande à une asso de faire la taille une fois par an. Pour moi il ne s’agit pas comme vous le dites d’un « confort ». Et je beneficie de la réduction d’impôts 50%, et je fais partie de l’avis de Macron des « riches », 2000€ mensuels. Mais lorsque je constate que ma voisine, plus agée, plus diminuée et plus « pauvre » que moi utilise un jardinier au « noir » qu’elle paye relativement cher je ne pense pas être un privilégié.
    Et je pense surtout qu’il existe de plus grosses niches fiscale à exploiter que celle du jardinier.
    Mais j’ai bien consciense que les aides à domicile sont une énorme escroquerie pour toutes (tous) ces travailleuses de l’ombre et c’est dans cette optique, qu’a mon avis, il faut améliorer les choses, sans pour autant les baisser sur des besoins nécessaires également.
    Merci pour tes combats, bon courage.

  3. Ma grand mère, mon arrière grand mère ont passé toute leur vie au service des autres (à la journée) pour la bourgeoisie, l’agriculture, les artisans, au 20em siècle.
    Pendant la première guerre mondiale, mon aïeule élevait seule 5 enfants. Car les hommes parti au front, (malgré les mensonges de l’Etat Français sur les dispenses)
    Le matin, ils partaient avant le lever du soleil, tout nu pied pour se louer chez les paysans à la journée. Elle prenait la binette et déserbait les sillons 10h de rang. Ceux ci n’était point abreuvé de sang impur, mais de sa sueur à elle. Le soir le patron offrait la soupe pour les six, car il n’y avait pas d’argent..

  4. Bonjour,

    Correctrice depuis quarante ans, à temps plein, voire plus que plein, je suis une ancienne salariée condamnée, depuis mon licenciement en 2010, à exercer mon métier sous le statut de micro-entrepreneur… Je constate néanmoins que tant le « jardinier » qui coupe l’herbe de mon terrain à la débroussailleuse que la dame qui, de temps à autre, vient repasser le linge de ma fille handicapée (dont je m’occupe à temps pleine jour et nuit sept jours par semaine) ainsi que son accompagnatrice gagnent bien mieux leur vie que moi à nombre d’heures égal.
    Je suis âgée de 63 ans, suis censée être à la retraite mais continue de travailler sinon nous ne survivrions pas. Chargée d’un enfant handicapé de 32 ans et d’un mari malade, j’ai moi-même de gros soucis de santé (ALD). Nous sommes tous deux de prétendus retraités qui devraient enfin se reposer et commencer à vivre, mais nous sommes surchargés de travail domestique et de charges financières à cause de notre statut d’aidants familiaux.
    Le fait que je sois obligée de travailler pour compenser notamment la faible pension de retraite de mon mari est tout simplement inacceptable.
    Néanmoins, je déplore simplement le fait que je ne pourrai jamais payer quelqu’un pour nous aider, que je devrai travailler le plus longtemps possible et que, bientôt, je ne pourrai plus payer qui que ce soit (pas de droit à l’APA, bien sûr).

  5. Bonjour.

    Suite à mon commentaire ci-dessus après le visionnage de « Aides à domicile : le retour des domestiques ? »je vous invite à lire et peut-être à approfondir cet article sur les auto-entrepreneurs;

    https://theconversation.com/le-mirage-de-lentrepreneuriat-pour-tous-125313?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2020%20octobre%202019%20-%201439813630&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2020%20octobre%202019%20-%201439813630+CID_b90e255fa0fb3a23dfc0d5abaf57be02&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Le%20mirage%20de%20lentrepreneuriat%20pour%20tous

    Je précise ce que je pense être la motivation des deux témoins restées silencieuses. Il me semble qu’en introduction l’une d’elle parlait qu’on leur demandait (qui?) de devenir des mandataires. Ce que je traduis par auto-entrepreneur. Vous constaterez que dans l’article référencé ci-dessus « l’aide à domicile est un choix de ces auto-entrepreneurs.

    Si ce que je pense est exact il serait nécessaire que ces témoins indiquent exactement ce qu’on leur demande en réduisant leur temps passé en travail avec des personnes aidées.

    J’émets l’hypothèse que leur employeur pourrait se transformer en plate-forme comme pour les livreurs à vélo.

    Est-ce que je me trompe?

    Fraternellement.

    Fraternellement

  6. Salut TAILLFER

    J’ai 82 ans et partage ta situation une fois par an en ce qui concerne la taille des arbres et des haies de mon jardin et presque des revenus de ma retraite.

    Oui on peut culpabiliser mais on peut aussi analyser la situation en fonction du contexte environnemental, social, économique. A mon avis c’est ce qui manque dans l’émission de François qui reste me semble-t-il uniquement dans le régistre de la « dénonciation ».

    Ceci comme toi ne m’empêche pas d’approuver et d’apprécier son action de député. Enfin un député qui n’a pas la langue de bois, qui aborde des sujets de fond qui préoccupent tout un ensemble de personnes en bas de l’échelle sociale, économique comme l’aborde l’article cité en référence.

    Bien fraternellement.

  7. Merci de vous intéresser à cette question qui se pose quasiment au cas par cas, aussi bien pour les employeurs que pour les employés! côté employeurs, j’ai près de chez moi le cas d’1 monsieur handicapé de 45 ans et d’1 mamie de 90 ans : le 1er touche 850€/mois, la seconde 1100€/mois. Chacun est seul et « autonome ». Après avoir payé loyer, charges eau électricité chauffage et les courses qu’ils doivent se faire livrer, ils touchent 100€ d’APA avec quoi ils sont censés embaucher les aides ménagères, les taxis pour les déplacements dans les communes où il n’y a pas ce service, les coursiers et autres livraisons d’articles plus lourds, les bricoleurs pour petits travaux qu’ils ne peuvent assurer.. les dispositions quant aux impôts sont parfaitement inutiles puisqu’ils ne sont pas même imposables. il reste fort peu à chacune de ces 2 personnes pour « les petits plaisirs de la vie », qui restent , me semble-t-il, un droit pour tous! tous les handicapés et toutes les personnes âgées ne sont PAS riches. Beaucoup de choses leur sont inaccessibles, physiquement et économiquement.
    Quant aux employés, il me semble, pour ceux/celles que j’ai côtoyés, qu’il y a des poids et mesures assez disparates : une harmonisation, vers le haut, et tenant compte du temps réel de travail, de la pénibilité, des trajets, droits de pauses, paniers repas, congés… me semble indispensable.
    Il ne s’agit pas de donner la pièce aux plus démunis, mais de montrer plus de respect à chacun, et même à ceux que la vie bouscule. De même si on demandait des contributions plus justes aux gens fortunés, leur dignité en serait accrue ainsi que le respect de leur personne. mais suis-je une indécrottable idéaliste? Merci de vos combats.

  8. Bonjour, j’ai une aide ménagère depuis 4 ans. Je ne peux plus faire le ménage pour PB cardiaque. Nous passons par une association a qui nous avons délégué les déclarations URSAF pour être tranquille, mais elle est notre employée par l’intermédiaire des l’association.
    Nous avons été choqué du tarif horaire de Marie. En en parlant à l’A.G. l’association nous a dit qu’étant ses patrons, nous pouvions l’augmenter, ce que nous avons fait, et faisons tous les ans. Nous avons les moyens de le faire, ce qui n’est pas donné à tout le monde, j’en conviens.
    Nous avons droit à la réduction d’impôt, mais si nous ne l’avions plus, je crois que je déclarerait mon état de santé, car je n’ai rien fait prendre en charge par qui que ce soit.
    Marie n’est pas notre esclave, en arrivant elle sait ce qu’elle a à faire et le fait très bien, alors elle s’organise comme elle veut. Une question de respect.

  9. Bonjour je suis femme de ménage depuis 30 ans et payée en cesu j’aimerais savoir pourquoi les associations qui bénéficient d’un dégrèvement supplémentaire ne paient que le smic et facturent 24/27 euros de l’heure le client et que le cesu qui paie bien mieux 10/12 euros net de l’heure est souvent refusé pour faire travailler les associations qui se font un fric fou sur notre dos ? Expliquez moi j’aimerais enfin comprendre… les clients des associations vous participez a nous prendre pour des esclaves alors que le cesu c’est une actualisation/mois et un salaire décent … magouilles entre ces gros groupes et l’état ?? À nettoyer en ce cas …

  10. ma maman a 90 ans , opérée du dos , et deux prothèses de genou , qui sont en train de lâcher et qu’on ne pourra pas réopérer , elle ressemble à robocop , avec ses genouillères et son corset pour le dos , moi je vis auprès d’elle , opérée du coeur , j’ai 63 ans , pas encore assez cotisé pour la retraite , je m’occupe d’elle 24h/24 elle ne veut pas « finir » dans un epadh … elle a droit à deux aides ménages , 3h par semaine en tout , pour faire les travaux que je ne peux plus faire , et faire quelques courses avec elle , quand elle arrive à tenir debout … ces deux femmes sont pleines de dévouement de gentillesse , bien sûr qu’elles sont sous payées … et même si la retraite de maman est petite petite et mon rsa momentané j’espère petit petit , nous somme prêtes à faire un petit effort pour elles . Sans elles , je ne pourrais pas garder maman à la maison , ça coûterait bien plus cher à l’état si elle allait dans un epadh … attention j’ai bien dit aide ménagère pas assistante de vie , le reste c’est moi qui m’en occupe , ma maman est très lourde et mon dos commence à s’en ressentir , bien sûr que je le fais avec amour , mais parfois , une aide supplémentaire serait nécessaire , mais nous n’en avons pas les moyens .. je suis très sensible au sort de ses femmes dévouées

  11. Bonjour François,
    Merci p/cette vidéo sur les SAP et le retour de l esclavage…
    Juste une petite remarque : pourquoi les 2 dames présentes n ont elles pas été interviewées sur leur conditions de travail ?
    J aurais aimé savoir si elles se sentaient traitées comme des esclaves ?
    Cordialement

  12. J’ai plus de 30 ans d’expériences
    Diplômés ou pas 《pour passer la serpillière, pas besoin de diplomé》…Voici ce que les personnes âgées.
    ALORS que le But de ce Métier c’est pour que les personnes âgés restent chez eux. Et les formations de nos jours hahaha, les gens d’aujourd’hui ne veulent pas pas travailler mais gagner de l’argent. (En général )..

  13. les associations ont un gros defaut, c’est leur fonctionnement onereux et qui se veut rentable … comme le dit une dame plus haut ds les commentaires , les asso se comportent comme des plate formes,

  14. Pas entièrement d’accord avec votre analyse. Depuis 20 ans j’ai toujours eu une personne pour m’aider sur le ménage. Toujours déclarée, même si beaucoup de candidates préfèrent travailler au noir et toujours payée au dessus du smic horaire. Je ne pense pas faire partir des 10 % les plus riches. Je ne méprise pas du tout, au contraire ces personnes, la première que j’ai employée est restée 20ans et devenue une amie qui maintenant a déménagé. Actuellement je donne 11 € net de l’heure et la personne que j’emploie ne voulait pas les accepter car dans l’ association d’aide à domicile où elle travaille, elle gagne nettement moins. Je compte l’augmenter prochainement justement grâce au crédit d’impot.
    Par contre peut être faudrait il mieux encadrer la profession, fixer un salaire horaire plancher plus élevé ( je crois qu’il est autour de 9 € net de l’ heure actuellement.) N’ accorder le crédit d’impot qu à partir d’un salaire minimum fixé.
    En tout cas je refuse cette analyse qui tend à qualifier les employeurs comme des exploiteurs. Si une personne est plus qualifiée que moi pour le ménage et qu’elle peut en faire son métier, pourquoi pas, à condition d’ être rémunérée correctement.

  15. Je suis exactement dans le même cas: gir 2 24/h24 7 jrs sur 7. Besoin d’aide pour ne pas crever avant mon mari handicapé bpco et qui perd la tête. je paie ce que je peux et j’ai une subvention par le département, mais il est vrai que l’intervenantn’est pas bien payé pour autant.

  16. Bonjour , ancien hospitalier je souhaite qu’on se rappelle que toutes ces tâches à domicile, autour du soin et globalement la prise en charge des la personnes qui perdent de l’autonomie était il y encore 10 ans la compétence du secteur hospitalier de résidence de la personne.
    Là dessus et Monsieur Khoucher, alors Ministre de la Santé, en premier n’a fait autour des années 90 que de fermer des lits, pour que le secteur privé s’octroie en toute dérèglementation, le marché! L’urgence était déjà à l’époque de préparer l’entrée dans l’Europe libérale et concurentielle! Rien d’étonnant à ce qu(‘il n’y ait pratiquement aucune législation du travail qui s’applique à ces métiers « de substitution transversaux »! C’est avant l’heure de l’Ubérisation!

  17. Bonjour MR RUFFIN,
    La parole théorique de Mr Carpentier aurait beaucoup gagnée à être confrontée à la réalité du travail de ces deux dames et c’est elles qu’il faut remercier en premier. Il y a confusion entre les aides à domicile aux personnes âgées et/ ou handicapées avec participation de financements des conseils départementaux, APA, PCH, et les autres interventions pour gardes d’enfants, entretien des jardins, ménage, etc… directement financées par les employeurs.
    Pour ma part, aidante familiale de ma fille avec handicap de naissance de 36 ans, veuve, je ne peux  » survivre  » que gràce à ces dames auxiliaires de vie sociale , dont le travail est parfois difficile, éreintant, et mal payé, avec tout le problème des temps de déplacement et de leur coût, peu ou mal pris en compte.
    Je rejoins donc les témoignages précédents et espère, Mr RUFFIN, que vous pourrez encore aborder ces sujets importants de l’aide à domicile pour mieux les encadrer, les rendre MIEUX VIVABLES POUR TOUS, AIDANTS ET AIDÉS, sachant que par ailleurs les associations peinent à recruter, vu les conditions difficiles de ce travail.
    Merci pour tout ce que vous faites.

  18. Bonjour je suis avs depuis 16 ans . 11 ans avec une association et depuis en cesu. J ai quitté l association car pour moi c est de l exploitation, les planning qui changent du jour au lendemain, etre la 15 eme personne de la semaine a aller laver intimement unedame, les kms pas payés et j en passe ….
    En cesu tout se passait bien au début….mais la.je suis en burn out …je n en peux plus de ces gens qui vous prennent pour la.bonniche qui annulent les heures au dernier moment, d un monsieur qui ,avec toutes ces aides pour me rémunérer, touche 2700 euros par mois. Il m en donne entre mes salaires et les charges environ 600 je vous laisse faire le calcul de ce qu il se met dans la poche depuis 9 ans ….et qui trouve le moyen de râler et de me dire qu il n en a rien a foutre des.bosseurs ….il y a un sacré souci dans les prestations ….elles ne sont pas données justement … en.cesu pas de vacances car pas de salaires . Je suis en pleine recherche de reconversion professionnelle ce qui est dommage car j aimais mon métier mais je ne plus vivre avec un salaire si bas et un.manque de respect total de certaines personnes….

  19. Je ne sais pas si cet élément de réponse est suffisant mais du point de vue du « client », le recours à une association ou à un service permet de garantir une continuité d’intervention, lors de maladie ou de congé par exemple.
    Du point de vue du salarié, ça se discute, mais le cadre d’emploi me semble malgré tout plus sécurisant que le Cesu, pour des raisons analogues : en cas d’hospitalisation ou de décès de la personne accompagnée, et donc de perte d’activité, le service retrouve des heures au salarié….

  20. Pour répondre à une question posée lors de l’interview, l’organisme responsable de la publicité présentant les aides à domicile comme des « produits » est un service du gouvernement, alors appelé Agence nationale des Services à la Personne : https://archives.entreprises.gouv.fr/2013/www.servicesalapersonne.gouv.fr/campagne-de-publicite-un-premier-bilan-tres-positif-(7372)d41d.html?

    Le président de cette agence, actuel président du Mouvement radical, était très fier de cette campagne : https://archives.entreprises.gouv.fr/2013/www.servicesalapersonne.gouv.fr/Public/P/ANSP/Lettre_2008_PDF/Lettre_Info_mai_2008.pdf

    A noter, François Ruffin, que lorsque vous parlez de rapports de classe, en parlant d’un transfert de tâches des femmes qualifiées au profit/détriment de femmes non qualifiées, vous faites à peine mieux en termes de stéréotypes sexistes, puisque visiblement dans votre esprit, seules les femmes peuvent « torcher leurs enfants ».

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