
La boussole d’Emmanuel Macron
Macron : « Les oppositions n’ont pas de boussole. »
Lui en a une, en effet.
Toujours pour les financiers, pour les marchés.
Toujours contre les Français, contre les salariés.
Macron : « Les oppositions n’ont pas de boussole. »
Lui en a une, en effet.
Toujours pour les financiers, pour les marchés.
Toujours contre les Français, contre les salariés.
Le gouvernement a les chiffres, mais il les cache : combien ? Combien de Français toucheront la fameuse à 1200€ ? De combien seront-ils augmentés ? Qu’ils disent la vérité.
Le premier pas et l’horizon, il faut conjuguer les deux : voilà le « réformisme révolutionnaire » dont parlait Jaurès. Voila ce que je suis depuis 23 ans : que le peuple, résigné, fasse un premier pas, qui lui fasse reprendre confiance et conscience en lui, pour un second pas, et finalement à relever le nez vers l’horizon…
Sur le plateau des GG à RMC, j’invite, amicalement, Sarah Saldmann à essayer de se nourrir, de se loger, de vivre, un mois, deux mois, à 1300€.
Réponse : « Une semaine ça sera déjà pas mal. »
Pour les franchisés de chez Total, le SMIC, c’est toute la vie…
Total fait 20 milliards de bénéfices et paie combien d’impôt sur les sociétés ? 0€. Avec la complicité de l’Etat. Bruno Le Maire bouge-t-il un doigt ? Il s’en lave les mains. On devrait avoir une police économique qui protège les Français : on a Al Capone à la tête de Bercy.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien de François Ruffin dans Les 90 Minutes de BFM, après la mobilisation contre la retraite à 64 ans.
On a un président, un gouvernement irresponsables. Mener cette contre réforme contre 9 salariés sur 10 ? C’est une folie. Les manifestants, aujourd’hui, viennent les rappeler à cette responsabilité : nous sommes en démocratie.
Emmanuel Macron ne croit pas à la « victoire de l’irresponsabilité ».
Lui est irresponsable. Et il le sait. Au moins dans son inconscient, il le mesure bien : son attitude est un véritable danger.
Qui reçoit Macron à l’Elysée ? Des aides-soignantes qui prennent 2 ans ferme ? Non, les patrons du CAC40 pour les rassurer : leurs superprofits ne seront pas taxés. Contre cette obscénité, contre les efforts toujours demandés aux mêmes Français… on sort le 31 janvier !
Je veux que vous le sachiez, vous, les caissières de Carrefour, vous les salariées de la mairie de Corbie, vous les animatrices des centres de loisirs, vous, les plus d’un million, deux millions, le bien que ça fait. D’engager une bataille, et d’avoir avec soi cette force-là.
Des factures qui explosent. Des tarifs déréglementés, laissés au marché. Partout, du locataire au boulanger, du boucher à l’industriel, jusqu’au patron du Médef, c’est le même refrain.
« Que reste-t-il de des promesses pour la seconde ligne ? Aucune récompense ! Au contraire : l’inflation et la retraite à 65 ans. Qui pèsent surtout pour elles, pour eux, avec des métiers physiques. »
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