L’actu

Bayrou n’est pas à la hauteur des urgences du pays

Ni gel, ni suspension, ni abrogation, ni annulation de la réforme des retraites. A la place Bayrou propose « mission flash » et « conclave ». Avec les syndicats, le couteau sous la gorge.
L’enjeu, c’est les caristes et les agents d’entretien qui se demandent comment tenir jusqu’à 64 ans.

Où sont les Français, M. Bardella ? Où est la France ?

A chacun ses perversions : j’ai profité des vacances de Noël pour lire Ce que je cherche, l’ouvrage de Jordan Bardella. Il faut connaître ses adversaires, surtout lorsqu’ils seront là pour des années, voire des décennies.

Marseille, quartiers Nord : l’autre sport

« Loisirs Académie » : rien que le nom de ce club, dans le quartiers Nord de Marseille, est une provocation. Ou du moins un décalage, quand fleurissent dans le pays des « Football Academy » avec pour but proclamé, non pas le loisir, le plaisir, mais de former des footeux stars et millionnaires.

Gaza : est-ce un génocide ? Oui (comme l’affirme le droit international)

Ca arrive : vous causez au micro, et aussitôt après, vous le regrettez. C’était le cas, la semaine dernière, lors du live twitch à L’Huma, et un goût amer derrière. A la fois sur le ton : raisonner à distance, sans dire l’horreur de Gaza, les souffrances des enfants, les larmes des mères. Et sur le fond : car oui, il s’agit bien d’un génocide.

Recettes, retraite, pépètes

La question n’est pas celle du « qui ? » mais du « quoi ? » Non pas le bal des noms, des prénoms, des ambitions pour Matignon, mais du « pour faire quoi ? » Et nous répondons par trois points clés, consensuels chez les Français : recettes, retraites, pépettes.

Et maintenant ? Gouverner

La censure, bien sûr. Michel Barnier dehors, d’accord. Mais avec quel débouché ? Quelle issue à la crise proposer ? Voilà ce qu’attendent de nous les Français : un cap, même dans le brouillard.

« Vous êtes des saintes ! »

Pour Emmanuel Macron, les auxiliaires de vie sont des « saintes ».
C’est bien pratique, ça. Les saintes vivent de l’amour de Dieu et d’eau fraîche, inutile de les payer. Alors qu’il leur faudrait, justement, 10 milliards.
C’est à nous de les prendre. Aux actionnaires, aux milliardaires. Pour leur rédemption.

Au bal des barbouzes de Bernard

Mon affaire face à Squarcini et compagnie, c’est un peu « James Bond chez les ch’tis ». C’est la pièce joyeuse, rieuse, d’un puzzle beaucoup plus sombre : les méthodes de voyous dont use Bernard Arnault, depuis quarante ans, face à la presse ou à ses concurrents. Le recours récurrent aux barbouzes.