François Ruffin était l’invité d’Apolline de Malherbe

Retrouvez le replay de l'émission "Le rendez-vous", face à Apolline de Malherbe
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Un an de crise, les premières de cordée oubliées

L’an dernier, Macron a eu cette révélation de trop courte durée : « Notre pays repose tout entier sur ces femmes et ces hommes que nos économies reconnaissent si mal ». Un an après, les AVS, les agentes d’entretien, les assistantes maternelles, sont autant de femmes qui sont toujours maltraitées.

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Macron : le Bidenite aigüe

Ce que j’ai trouvé le plus drôle dans l’interview de Macron à la PQR, c’est qu’il craint plus la bidenite aigüe que le Covid, avec ses mesures sociales et ses impôts sur les riches. Pour lui Macron il n’est pas question de faire le début d’un pas.

Il y a 30 ans, quand est né le néolibéralisme avec Thatcher et Reagan, tout le monde a regardé par là, par les USA, et la France avec. Et aujourd’hui que les Etats-Unis amorcent un autre virage, il faudrait, cette fois, détourner le regard ?

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CAC40 : 51 milliards et le gavage continue

Depuis un an il n’y a rien pour la jeunesse. Les intérimaires ont été abandonnés. Depuis un an : 130 milliards en plus pour les patrimoines des milliardaires. Le CAC40 va verser 51 milliards d’euros de dividende à ses actionnaires. 51 milliards, c’est le budget des plus de 1300 hôpitaux du pays. Et Macron fait quoi ? Rien, même pas l’embauche d’un interne en médecine. En pleine crise, le gavage continue.

Emmanuel Macron est l’agent temporaire des multinationales pour mener la politique qu’il doit mener. Temporaire : si demain ce n’est pas lui, ce sera un autre.

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La France contre la levée de brevets

C’est Emmanuel Macron, c’est l’UE, qui demandaient à l’automne que le vaccin soit un bien public mondial. Au pied du mur, la France et l’UE contre la levée des brevets à l’OMC. Ils choisissent le camp de l’argent plutôt que celui des gens.

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Les vautours de l’industrie

A Whirlpool, Macron est venu trois fois. Il a promis que tous les salariés seraient repris, c’était un « fameux cluster ». Un cluster avec trois plans sociaux successifs, un cluster où il ne reste aujourd’hui plus personne.

Depuis 30 ans, on est dirigé par des inspecteurs des finances. Pour eux, l’industrie c’est un truc du passé. Ce qui compte c’est les banques et les services. Donc depuis 30 on passe des accords de libre-échange sur le dos des ouvriers.

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Jeunesse : laissés pour compte

Comment ça se fait que pour les entreprises ont met immédiatement en place le prêt garanti et le chômage partiel (et tant mieux) et qu’on est pas fichu de construire le même filet de sécurité pour les jeunes ?

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Pour mon pays je souhaite qu’il n’y ait aucune déchirure entre les étrangers et les Français, aucune déchirure entre générationnelle, entre les jeunes et les personnes âgées.

J’en appelle aux parents, aux grands-parents : ce qu’on a fait pour nos vieux hier, les retraites, il faut construire le même filet de sécurité sociale pour nos jeunes aujourd’hui.

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