Mon voisin le président

Dans l’Assemblée, hier, on était classés par ordre alphabétique.
Je me suis donc, “Ruffin”, retrouvé à côté de “Rugy”.
L’autre François était félicité de partout.
C’est vrai que j’avais du mal à comprendre, c’est bizarre la vie politique: François de Rugy, pour moi, c’est le gars qui s’est mangé 3,82 % à la primaire du Parti socialiste. Qui s’était engagé, par une signature je crois bien, à soutenir le vainqueur de cette primaire. Qui, aussitôt après, a trahi sa parole et Benoît Hamon.
Franchement, ça ne me paraît pas un modèle : comment avoir confiance en ça ?
On a eu un échange, sur les bancs, hier.
Je lui ai demandé, en bougonnant, s’il n’avait pas honte de s’être assis sur son engagement comme ça.

“Quand on est mariés, on a le droit de divorcer, il m’a répliqué.
– C’est un peu facile comme réponse…
– Et pour vous, c’est facile aussi : vous n’appartenez à aucun parti.”

Enfin bref, voilà comment on se fait des petits copains dès la rentrée.
Peut-être qu’il fallait se lever quand même, et acclamer à travers lui l’institution, la République, etc., m’enfin, si c’est lui et Ferrand les visages de la “nouvelle politique”…

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