Vous êtes un danger pour les Français

Vous êtes le coyote des Looney Tunes. Il court, il court, il a franchi la falaise et sous lui, c'est le vide. Je vous écoute et c'est ce vide qui me frappe. Ce vide en vous, ce vide sous vous. Le coyote était comique. Vous, vous êtes tragiques, des dangers pour les Français.
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Mesdames Messieurs du gouvernement, et derrière vous, Monsieur le Président.
Vous êtes le coyote de Tex Avery. Vous savez il court, il court, il a franchi la falaise et sous lui, c’est le vide. Il le découvre, il découvre ce vide. Et soudain, il chute. Je vous écoute, je vous regarde, et c’est ce vide qui me frappe. Ce vide en vous. Ce vide sous vous.

Pour le dire autrement, avec un propos plus intello, Antonio Gramsci écrivait, je cite : “La classe dominante a perdu le consentement, c’est-à-dire qu’elle n’est plus dirigeante, mais uniquement dominante, et seulement détentrice d’une pure force de coercition.” Voilà le moment que nous vivons. Que se passe-t-il ? Vous le gouvernement, vous le Président, vous les dominants, vous ne dirigez plus, vous ne cherchez même plus à diriger, c’est-à-dire à entraîner le peuple, à obtenir son consentement.

Non, désormais vous faites sans. Convaincre de la justesse, de la justice de votre projet, vous avez à peine essayé. Quelques arguments brouillons, des chiffres bidons. Et très vite, vous avez baissé pavillon. Vous l’avez acté. Deux Français sur trois y sont opposés. Et alors ? Tous les syndicats sont unis contre vous. Et alors ? Une, deux, trois, quatre manifestations. Un, deux, trois millions de personnes. Et alors ? Les raffineries sont bloquées, les déchets pas ramassés. Et alors ? Pour reculer, dites-vous, il vous faudrait des morts.

Le coyote de Tex Avery est comique lui. Vous êtes vous tragique. Vous êtes des dangers, oui des dangers, pour les Français. Car que faites-vous ? Vous punissez les travailleurs qui ont tenu le pays debout. Vous instillé dans le cœur du dégoût. Vous écrasez une démocratie que vous devriez soigner. Vous abîmez un pays qu’il nous faut réparer.

Alors chers collègues de droite, du centre, des Marcheurs même, de partout, j’en appelle à votre responsabilité. Pourquoi faire le grand saut avec Macron boulet au pied ? Jeudi, votez non pour un camp, non pour un clan, mais en votre âme et conscience. Votez au mieux pour la France.

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C’est pas pour moi, personnellement : vous le savez, je ne garde que le SMIC de mes indemnités parlementaires, mais pour continuer d’organiser des événements, de publier tracts et affiches, de mener la bataille des retraites et les suivantes !