Que fera-t-on de cette crise ?
Rien.
C’est leur but, que tout reprenne comme avant : « Comment est-ce que l’on fait pour redémarrer notre économie au lendemain de cette crise ? » s’interroge Bruno Le Maire. Et il nous sert un couplet connu, refrain automatique, répété par lui et les siens depuis des décennies : « Toutes ces mesures sont faites avec une idée très simple : il faut que l’économie puisse redémarrer très fort… Nous avons la capacité de rebondir… Un plan de relance est prévu, et nous y travaillons… pour que, dès que nous serons sortis de la crise, la machine économique redémarre le plus vite possible… »
« Rebondir », « relancer », « redémarrer », « très fort » et « très vite », soit, mais dans quelle direction ? « Il faudra que le pays reparte », nous dit-on encore, mais vers où ? Le sens n’est jamais énoncé, précisé : cette « machine économique » servira-t-elle les hommes, la planète ? Ou mènera-t-elle à notre destruction ? Ne pas poser ces questions, c’est déjà y répondre : que ça reparte, oui, comme avant. Et l’on devine la suite, leur suite, leurs éléments de langage récités en boucle : après ce « choc violent », des « efforts » seront « nécessaires » pour « remonter la pente », point de PIB après point de PIB, il faudra « réduire les déficits ». Les milliards, les centaines de milliards, versés pour que ça « redémarre », pour que ça « relance », pour que ça « rebondisse », nous devrons les payer par des « sacrifices ».
Ce chemin s’annonce douloureux, mais rassurant peut-être, parce que connu : cette autoroute de la pensée, ce boulevard de la politique, nous l’empruntons depuis trente ans. Faisons-leur confiance, alors : pour un retour à l’identique, tel quel, à des nuances près, ils sauront faire. Ils seront les meilleurs, vraiment.
Ou alors, s’ouvre à nous un autre chemin, un sentier à découvrir, incertain : cette crise, c’est un embranchement qui nous est offert, l’occasion d’une bifurcation. Tant qu’à faire. Au point où on en est. Puisqu’on va galérer. Qu’on redonne un sens, une direction, à notre économie, à nos sociétés. Qu’on se prépare pour les prochains soubresauts. Qu’on soit prêts pour le monde d’après.
Car on le pressent.
On le devine.
On le sait, intimement.
Ce Covid-19 n’est qu’un prémisse, une répétition générale, un échauffement avant le réchauffement. Inondations, canicules, tornades, les catastrophes vont se succéder. Les dix plaies d’Égypte seront pour nous : les eaux du fleuve changées en sang et la terre en poussière, les poissons qui périssent et les troupeaux qui se meurent, le pays dévasté par les mouches les sauterelles et les poux, les pustules et les ulcères, la grêle en plein été, la canicule en hiver, trois journées de ténèbres… La nature est déréglée, elle va se venger, elle se venge déjà.
Comment réagirons-nous ?
Par la guerre de tous contre tous ? Par le sauvetage des plus riches, des plus malins, des plus puissants, et par l’oubli, l’agonie des restants ?
Ou par l’entraide, par l’égalité, par la fraternité ? Moins pour tous mais tous pour un ?
La crise apporte à coup sûr le pire, la mort, des morts, mais elle peut amener le meilleur, le renouveau, la renaissance.
C’est dans l’obscurité de la nuit nazie, dans la pire déchéance de la France, que Maurice et les siens ont rédigé « Les Jours heureux ». C’est une crise frumentaire, des disettes dramatiques, le trésor du Royaume à sec, qui ont accouché des cahiers de doléances, puis de la Grande Révolution, d’une secousse d’espérance qui a bouleversé l’Europe et qui continue de nous habiter. C’est la crise de 1929 qui nous a apporté les quarante heures et les congés payés…
Mais la voix passive, « nous a apporté », n’est pas indiquée. Ce sont les Hommes qui font l’histoire. Ce sont les syndicalistes, les militants d’alors, qui ont permis le Front populaire. Cette même crise qui a débouché, en Allemagne, sur le national-socialisme, aux États-Unis sur le New-Deal.
C’est à nous de permettre, pour nous, pour nos enfants, une happy end, dès maintenant, activement.
23 réflexions au sujet de “Que fera-t-on de cette crise ?”
« Demain nous appartient », disait le prophète athée Jacquard en 1994.
https://youtu.be/9v9updAv018
…
Je dirais qu’il ne faut surtout pas reproduire les erreurs de 1968 : ‘il est interdit d’interdire’… Liberté, libertaire, libéral dont se sont emparés les libéraux (Thatcher, Reagan, etc…)
Nous attendons votre réponse, pour moi dissolution, la nouvelle assemblée devra constituer un tribunal populaire pour juger tous les responsables de ces problèmes : destruction de l’état, de la santé, des services publics, de l’agriculture, condamnations aux travaux d’intérêt général, pour apprendre à tous ces gens dont l’imperitie n’a d’egale que leur agressivité, leurs faire goûter un peu de gliphosate pour ce désaltérer
CE MESSAGE EST DESTINE A CEUX QUI ONT CONSCIENCE D’AVOIR UNE CONSCIENCE.
Avant tout nous devons nous demander, qu’est-ce que la conscience ? La conscience est ce qui a de plus élevé en nous, Et nous différencie de l’objet, de la bête. C’est l’essence divine de notre propre ETRE. C’est un point mathématique, qui n’est pas dans le passé, ni dans le futur! Mais ici et maintenant au dedans de nous même, pas une seconde avant ni une seconde après. Notre degré de conscience dépend de notre aptitude à vivre dans le présent, ICI ET MAINTENANT, en faisant abstraction de nos projets, soucis, tracas, fortunes, infortune, richesses, pauvreté, misère, certitudes, croyances, superstitions et être capable de voir dans chaque être et dans tout ce qui nous entoure la manifestation du Créateur, quelque soit le nom que nous voulons lui donner.
Notre degré de conscience ne dépend pas de nos capacités intellectuelles, physiques ou morales, mais de notre niveau d’être, et ce niveau d’être n’est pas tributaire de notre compte en banque, de nos titres, de nos diplômes, de notre place dans l’échelle sociale, mais seulement de notre capacité à vivre en harmonie avec la nature et avec les lois fondamentales de l’AMOUR, ou pour mieux dire selon notre niveau sur l’échelle des valeurs spirituelles, qui, soit dit en passant n’a rien à voir avec les valeurs prônées dans le monde dans sa globalité.
Notre conscience se trouve embouteillé dans nos préjugées, notre conditionnement dans notre manière erronée de penser, de vivre, dans nos souvenirs, nos regrets. Nous vivons plus dans le passé et dans le futur que dans le présent. Nous marchons dans les rues comme des robots programmés sous hypnose, vacant à nos occupations en dormant, comme des somnambules. Car notre conscience se trouve prisonnière de nos habitudes, dans nos certitudes et n’agit qu’en vertu de son propre conditionnement. Il est très difficile de faire comprendre à une personne qui ne veut pas comprendre, que sa conscience est endormie, et qu’il n’a que trois pour cent (3 %) de conscience libre ou éveillée, ces trois pour cent qui le distingue de l’animal à quatre pattes. Quand aux autres 97 % ils se trouvent embouteillés dans l’EGO et est inconscience subconscience ou infra conscience.
Il est nécessaire de savoir pour apprendre et de comprendre pour connaître. Le mot connaître, signifie étymologiquement, naître avec (cum nacre, en latin). La connaissance véritable implique donc un renouveau, une conversion dans le sens profond, scientifique du terme, c’est-à-dire changer de nature, devenir autre. « Etre, c’est être différent » dit le philosophe Gurdjieff « . L’Etre n’appartient pas au temps, il est éternel, dit le Sage Samaël Aun Weor.
Nous devons préciser qu’il existe deux types de connaissait bien distincts : la connaissance intellectuelle et la connaissance supérieure ou initiatique.
La connaissance intellectuelle est transmise à travers les livres, les écoles et les universités ; mais ce type de connaissance n’est pas synonyme de conscience : un prix Nobel de physique, par exemple, peut être malheureux angoissé, désespéré, incapable de vivre correctement, parce qu’il ne l’a pas appris.
La connaissance initiatique ne s’acquiert pas à travers les livres, mais à travers les expériences intérieures concrètes, à travers la connaissance profonde de soi. Alors que la connaissance intellectuelle est fondée sur la raison, la connaissance initiatique repose sur l’intuition, sur l’intelligence du cœur, et ne peut être acquise qu’à travers l’expérience directe, concrète et personnelle.
Notre connaissance de nous-mêmes est souvent bien superficielle. C’est une connaissance mécanique, qui s’arrête à la personnalité. Mais il existe en chacun de nous un univers inconnu, que nous ne soupçonnons pas, ne serait ce qu’un instant et qu’il est nécessaire d’explorer.
our nous connaître nous avons besoin de nous étudier, profondément.
L’interrogation de l’homme sur sa nature, son origine, sa destinée, n’a eu de réponses claires et précises que pour un petit nombre d’individu que nous appelons les INITIES, oui, les Initiés, les Grands et les vrais.
Il est nécessaire de remplir le vide très important qui existe actuellement dans le monde de la recherche et de l’enseignement : 1′ ESOTERISME.
Le mot » Esotérique » vient d »’ésotérikos » qui signifie en grec « interne , occulte ». C’est l’étude de l’homme dans sa partie interne, occulte, secret, et ne peut être entreprise que par nous-mêmes.
Ce n’est pas l’horoscope de la presse qui nous fera connaître qui nous sommes vraiment, égoïste ou altruiste, cupide ou prodigue, sobre ou glouton etc…
Ce n’est qu’en remettant en action un sens que nous avons négligé depuis bien longtemps, qui est l’AUTO OBSERVATION que nous pourrons mettre fin à notre entropie pour que s’éveille en nous la Conscience.
Le seul moyen de se connecter avec notre Etre réel (la Vérité) est de briser les fers mortifiants du mental et les limites du temps, au moyen d’une bonne méditation. Ainsi seulement, il est possible d’arrêter de s’identifier avec les choses matérielles (y compris le corps physique) et d’en finir avec la peur en comprenant l’illusion de la matière. C’est facile à dire, mais, la difficulté étant de comprendre en profondeur ce dont on parle. Au moyen de l’Auto-Observation, nous pourrons nous auto-découvrir et savoir jusqu’à quel point nous nous identifions.
Le mental est un obstacle pour traverser les limites du temps car il se trouve sur un plan tridimensionnel et voit avec scepticisme tout ce qui est au-delà. De plus, il ne veut pas expérimenter l’inconnu, étant enfermé lui-même dans ce qu’il sait, car le mental navigue entre le connu et le connu et ne reconnaît que ce qu’il connaît.
Emmanuel Kant, dans son œuvre “Critique de la Raison pure”, explique que la raison ne peut rien connaître de la vérité, de ce qui est réel, car elle est, en réalité, très limitée.
Sortez du mental, car c’est le siège de l’ennemi secret en nous et l’origine de toutes nos perversions et souffrances. Pratiquez la MEDITATION Interne afin d’EVEILLER LA CONSCIENCE .
« L’HOMME EST SI PROCHE DE DIEU QU’ENTRE LES DEUX IL N’Y A QUE LE MENTAL ».
Remettre au centre de nos sociétés l humain dans sa dimension et sa dignité dans l humilité dans son sens le plus noble
Dans le respect de la devise de la république française Liberté égalité fraternité avec le principe de laïcité cette spécificité bien française
Les solutions apportées à la crise de 2008 aurait pu nous ouvrir les yeux sur cette folie qui consiste à abreuver les marchés financiers de liquidités. Toujours plus d’argent, toujours plus de dettes, pour permettre à ce petit monde des affaires de se distribuer, entre soi, ses colossales sommes d’argent et de ne pas oublier au passage de se rémunérer grassement. Cela à permis à de nombreuses entreprises dites « zombies » de survivre en s’endettant, en rachetant leurs actions avec pour effet de faire monter les marchés. Et pendant ce temps là : austérité pour les manants, coupes franches dans les services d’état, éducation, santé. Observez les bien ces marchés, ils n’ont aucun lien avec l’économie réelle, chiffres et statistiques sont manipulés, il y a longtemps que notre économie réelle stagne, et les plus hauts sommets atteins par les bourses le doivent à la planche à billets. Aujourd’hui encore les mauvaises nouvelles s’accumulent, qu’a cela ne tienne, les hyènes sont dans les starting-block, toutes les banques centrales, tous les états, etc etc, vont déverser des flots de liquidités, encore plus que le « no limit » de Mario D., des milliers de milliards avec les quels ils vont pouvoir encore jouer, se goinfrer de bonus et de dividendes.
Mais rien ne ruissellera, nos gouvernants, prétextant une situation extraordinaire, nous serreront un peu plus la ceinture, car ces dettes pour renflouer le système, c’est nous qui allons les payer : Impôts, baisse des pensions, contraction des salaires, baisses des aides sociales, comme avant.
Les PDG parasites continuerons d’optimiser pour satisfaire leur mégalomanie, les politiques continuerons à leur lécher les bottes et rien ne changera.
SAUF à reprendre nos gilets jaunes et à rêver. Non pas d’augmentations, ni de plus de travail, mais tout le contraire : Plus de temps libre, moins de consommation futile et inutile. Des sous pour le peuple, oui, mais pour s’éduquer et éduquer nos enfants à la musique, la philosophie, la culture et l’agriculture, à l’écologie, la vie politique, fini les maths et les statistiques, fini le Cac 40, fini les paradis fiscaux. Partageons le travail et la création de valeurs qui en découle, réapprenons à vivre ensemble pour ainsi acquérir autonomie et liberté.
Je crains, au sortir de cette crise sanitaire, que l’attitude des français soit de se »rattraper » , c’est à dire voyager plus, sortir pour consommer plus…Et non de penser à changer de système, de paradigme, de position de vie. Réaction frustrante de frustré…Sniff.
Ce devrait être sujet à partir de l’an 01…Je dois être trop vieille pour ne plus y croire…En tout cas cela me conforte dans mon fonctionnement personnel, mais c’est long à expliquer.
Hélène
Effectivement la question de l’après crise est présente dans beaucoup de discussions aujourd’hui. La société pourra t elle en tirer des leçons, saura t elle trouver un système politique et économique qui nous permettrait d’éviter le crash ?
L’animation YouTube « nous y voila , nous y sommes » (https://youtu.be/w3qbkV-SdxQ ) avec la voix de Charlotte Gainsbourg sur un texte de Fred Vargas (2008) résume assez bien cette situation où nous nous demandons tous (en tout cas au moins ceux qui ont conscience d’avoir une conscience , Cf Roland ) si nous allons « rebondir » après cette crise, et de quelle façon.
Pour ma part je n’ai jamais fait de politique. Mais depuis quelques mois, scandalisé par le mépris et l’arrogance d’un pouvoir sourd et aveugle, je me surprends à chercher, lire, analyser, critiquer, en ayant pour outil principal l’analyse de la presse écrite de tous bords. Et effectivement cette question de l’après crise devient récurrente, et me semble assez bien résumée dans cet article de Mediapart écris par François Bonnet : https://www.mediapart.fr/journal/france/260320/l-urgence-d-un-autre-exercice-du-pouvoir?utm_source=article_offert&utm_medium=email&utm_campaign=TRANSAC&utm_content=&utm_term=&xtor=EPR-1013-%5Barticle-offert%5D&M_BT=2046662039094
Donc il faut réinventer tout le système , c’est bien de cela qu’il s’agit non ?
Personne ne sera dupe sur les « volontés » de rebondir du gouvernement et de leurs amis des sphères financières, mais il est évident que ce n’est pas de ce rebond la qu’il s’agit, mais bien de tout réinventer.
Pourtant on ne part pas de 0 ! L’histoire du monde nous en a montré des systèmes de société: des monarchies, des empires, des républiques, des régimes , des dictatures, des systèmes fermés , ouverts, indépendant, mondialisés, capitalistes, communistes, populistes, religieux, laïcs, et j’en oublie probablement beaucoup.
Alors quel système inventer ? Comment avoir des dirigeants motivés par le bien être des peuples et non par l’enrichissement personnel et le pouvoir ? Cette éventualité est elle seulement possible? la nature humaine le permet elle ?
N’ayant bien entendu aucune réponse à ces questions, je me demande bien par quoi faudrait il commencer. En effet si le peuple ne fait rien, le sytème politico financier actuellement au pouvoir y restera et ça repartira de plus belle. Je ne crois pas qu’un renversement par la violence comme par le passé puisse être possible de nos jours en France, car le rapport de force est bien trop en défaveur du peuple et la répression policière dorénavant assumée sans complexe. Donc il reste uniquement le système démocratique classique avec les élections? Malheureusement ce moyen a déjà été utilisé par de nombreux candidats probablement très sincères , et qui , à cause de cette sincérité, n’ont jamais pu gravir les marches d’un système politique où ce sont des qualités de menteur et de voleur qui sont requises pour réussir.
Suis je trop pessimiste? Je ne crois pas
Un nouvel élément vient cependant gêner le pouvoir depuis quelque temps : la communication par internet. J’y englobe les réseaux sociaux, et quelques trop rares médias indépendants. Les gouvernants ont verrouillé les médias télévisés depuis longtemps, la presse écrite sera bientôt asphyxiée avec la disparition des petits quotidiens et l’hégémonie des « grands » journaux nationaux, mais voila il reste cet épine dans le pied du pouvoir : internet.
La communication y est rapide, pratique, on peut y trouver tous les articles souhaités , y mettre en évidence les incohérences du pouvoir, car il faut bien reconnaître que c’est un domaine dans lequel nos dinosaures ne sont pas très à l’aise. Bien sûr c’est aussi le royaume des fake news et des Troll, du buzz et des complotistes, du porno et des extrémistes, des arnaques et des terroristes.
Mais c’est un outil puissant.
Comment l’utiliser a notre avantage pour arriver à nos fins ? Quelle plateforme mettre en place pour permettre au peuple de s’exprimer sans tomber dans les travers ci dessus ? Comment rassembler et synthétiser cette expression populaire ? Comment en faire naître le nouveau système espéré ? Celui qui nous permettrait de vivre sereinement en respect avec la planète et nos convictions ..
Merci en tout cas M. Ruffin pour vos interventions sincères et sensées à l’assemblée. C’est une valeur qui se fait rare.
MercI Roland pour votre message.
Il est vrai que ce message s’adresse à celles et ceux qui ont conscience d’ avoir conscience.
mais je crois réellement que nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir conscience.
Le mental nous TUE, comme la finance.
et votre conclusion : Pratiquez la MEDITATION Interne afin d’EVEILLER LA CONSCIENCE .
« L’HOMME EST SI PROCHE DE DIEU QU’ENTRE LES DEUX IL N’Y A QUE LE MENTAL ». est toute indiquée en cette période d’ exception, et c’est effectivement en ces périodes que peuvent naître de grandes mutations . Espérons le, et croyons y. Merci monsieur RUFFIN pour nous aider à y parvenir.
Bonjour à tous,
Bonjour Monsieur Ruffin,
Serait-il possible, pour l’État de récupérer les intéressements, participations et autres dividendes versés en ce moment par les entreprises, afin de les redistribuer sous forme de revenus universels à tous les citoyens (majeurs ?) de ce pays ?
On a peut-être une belle occase de tester ce dispositif, non ?
Solidairement à vous
Demain sera se que nous le ferons… Oui ! Mais pas simple de nous extirper de la servitude qu’on nous a appris à aimer. De cette « sécurité » du constant. Des joués hypnotisant et des pensées introduites dans notre tête par les agents de communication des gens au pouvoir. Simple non, mais possible en unissant nos colères avec nos intelligences, notre pouvoir de réflexion. Le haut niveau de violence du pouvoir capitaliste a ébranlé nos certitudes en violentant une fois de trop nos corps et nos esprits. Nous sommes entrain de sortir doucement d’hypnose. C’est le moment d’agir de toutes nos forces du désir d’un monde meilleur avant de plonger profondément dans « Le meilleur des mondes » que décrit Aldous Huxcley. A lire ou relire
En attendant, le prix de la Chloroquine ( non prix en charge par la CPAM a toutes les chances de grimper, pour des raisons de Sécurité. A se demander s’il ne serait pas mieux pour l’Etat… Nous …. d’investir dans le GLIF 4 , LE LBD ou autres joyeusetés, létales de préférence, quand la population confinée va commencer à péter les ^plombs.
A ceux qui l’ignoreraient . L’etat …Nous… a fait réduire les commandes à la société Manurhin, qui fabrique les armes de la police, et refilé le bébé au Quatar…. Ce qui nous explique peut-être que TRACFIN….Il va en falloir des armes, mais pour traiter l’ennemi en temps de guerre, puisque « Nous sommes en guerre… »Mieux vaut s’attendre à un nouveau concentré de bêtise et de corruption. https://www.youtube.com/watch?v=SgxGQ7-3u-I
Et si on laissait l’économie s’écrouler un bon coup! En arrêtant de consommer à outrance des biens et des maux qui nous font plus souffrir que jouir, un peu comme lors d’une grève générale? Ça donnerait quoi?
Pour que les français se lancent dans une frénésie d’après crise, faudrait-il encore qu’ils en aient le temps et les moyens.
Je crains personnellement que le patronat nous fasse payer ces mois d’arrêt par des limitations de congés (dérogation au droit du travail avec le déplafonnement des horaires hebdomadaires jusqu’à 60h/semaine), ce qui serait peut-être le moindre des mal. Le véritable danger étant la suppression massive d’emplois pour cause de perte de rentabilité économique. Les lois El khomri leur ont donné les outils appropriés pour des licenciements massifs. Si le patronat français a aussi bien anticipé la crise sanitaire et économique induite que notre gouvernement, il y a craindre un vrai désastre économique. Au titre du gavage de l’actionnariat le patronat français ne se laisse quasiment aucune marge de manoeuvre financière et cela depuis des années…
Les français qui seront touchés par cette ruine économique se décideront ils , peut-être, enfin à se rebeller contre ce système ultra-libéral dévastateur…
« Rebondir », « relancer », « redémarrer », « très fort » et « très vite », soit, mais dans quelle direction ? « Il faudra que le pays reparte », nous dit-on encore, mais vers où ? Le sens n’est jamais énoncé, précisé : cette « machine économique » servira-t-elle les hommes, la planète ? Ou mènera-t-elle à notre destruction ? Ne pas poser ces questions, c’est déjà y répondre : que ça reparte, oui, comme avant. Et l’on devine la suite, leur suite, leurs éléments de langage récités en boucle : après ce « choc violent », des « efforts » seront « nécessaires » pour « remonter la pente », point de PIB après point de PIB, il faudra « réduire les déficits ». Les milliards, les centaines de milliards, versés pour que ça « redémarre », pour que ça « relance », pour que ça « rebondisse », nous devrons les payer par des « sacrifices ».
Tout çà pour que : la bourse reparte à la hausse, les profits augmentent, les corvéables soient très compétitifs pour le faire le bonheur de la poignées d’oligarques qui ont fait élire le cheffaillon de guerre Macron.
Que fera-t-on de cette crise.
En 2008 lors de la crise du système bancaire le peuple de France n’a pas eu la main pour décider du sort des banques. Le système était à terre, et plusieurs banques suffisamment fragilisées pour être nationalisées. Les dirigeants de l’époque (M. Sarkosy alors président de la république) ont décidé au moyen de prêts, de sauvegarder la pérennité du système, et de ne pas prendre la main sur une partie du système bancaire incapable de faire face à la crise.
A une autre échelle, aujourd’hui c’est le système néo-libéral et ses dérives qui à un genou à terre. L’économie est au ralenti, bientôt (une hypothèse) seuls les secteurs d’activités nécessaires à la sortie de crise continueront de produire, et certaines activités se verront obligée d’orienter les productions vers l’effort commun pour contrer cette crise sanitaire.
La comparaison avec la crise bancaire de 2008 et celle d’aujourd’hui fait apparaître des similitudes quant aux acteurs et forces d’opposition. Hélas pour ce second volet un coup humain direct qui ne sera jamais remboursé, et laissera pour l’histoire une horrible interminable liste de victimes.
Subprimes pour 2008 pour le coronavirus ; le système bancaire pour le système néo-libéraliste ; (les deux en état d’extrême faiblesse) ; dans les deux cas la politique pour décider de l’après crise.
En aparté pour l’action présente. Nos politiques n’ont pas encore complètement choisi leur camp. Soit une stratégie entièrement axée dans la lutte contre le coronavirus et une aide massive aux soignants, secteur alimentaire, logistique de crise, recherche scientifique, production de masse des produits, outils, protections, médicaments nécessaires. Soit la sauvegarde de point de PIB pour l’après crise et revenir le plus vite possible comme avant, et par conséquent, toujours et encore laisser faire le marché, le profit, les entreprises tant que le coût humain reste acceptable.
Le même constat dans les deux crises, ce sont bien sûrs les petites gens qui vont subir et payer le gros de l’addition. Hier le slogan « leurs guerres nos morts » aujourd’hui « leurs profits nos morts ».
A ceci prés . Pour secourir le système bancaire lors de l’affaire des subprimes, les actions et décisions sont venues des dirigeants nationaux et instance bancaire fédérale. Les peuples n’ont pas eu leur mot à dire.
Pour ce qui est du coronavirus, l’acteur principal pour lutter contre la pandémie ce sont les forces vives de la population, les soignants, pompiers, personnels hospitaliers, caissières, routiers, pompistes, ambulanciers, enseignants, chercheurs, pharmaciens, etc. etc. (pardon pour cette énumération parcellaire et tronquée) sans qui le pouvoir politique est dans l’incapacité totale de juguler cette crise.
Le pouvoir politique ne peut pas faire sans cette puissance et énergie collective. Cette part du peuple influence, pèse chaque jour d’avantage (hélas avec l’effroyable appuie des chiffres communiqués au quotidien), et sera dans quelques semaines assez puissante pour faire basculer l’indécision politique (sujet du néo-libéralisme et des profits), vers une économie dirigée, planifiée pour vaincre la pandémie.
L’équation de sortie de crise n’est dès lors plus la même. Si la police d’état était hier suffisante pour faire taire les velléités démocratiques des gilets jaunes, elle sera inopérante pour remettre en marche les ouvriers, salariés, employés vers les chaines de production du grand capital.
La production des grands groupes industriels est à l’arrêt. Les gens qui remplissent les usines sont confinés. Sans le retour vers les chaines de production, il n’y aura pas de reprise pour les premiers de cordée. Ces mêmes premiers de cordé qui ont fait et pourront défaire le président de la république.
Il faut faire de cette crise le levier qui fera sortir le président de la république et son gouvernement du poste de pilotage. En faisant pression sur les seuls capables de montrer la sortie à l’équipe gouvernementale ; les puissances de l’argent et du CAC 40.
Sans reprise de l’économie des principales activités industrielles, commerciales et de distribution, le monde d’avant ne redémarrera pas. Pour cela il a besoin du peuple ouvrier et salarié et des institutions des services publics.
Il faut faire de cette crise un deal, préparer la négociation d’une reprise de l’activité sur tous les secteurs, c’est-à-dire négocier auprès des grands comptes du capital, une reprise de l’activité contre la démission du président et de son gouvernement, et mise en place de nouvelles élections.
Est-ce possible ?
D’un côté les usines à l’arrêt, les puissances de l’argent sans main d’œuvre de production, un gouvernement sans ressource face à une pandémie, inaudible, prêt à gratifier de hochets les soldats du front qui ont laissé leur peau. Ces mêmes soldats qui vont normalement demander le solde des comptes ; paiement des heures supplémentaires, équipements, revalorisation des salaires, report des examens, report des crédits et des charges, indemnisation chômages etc. etc. Ces mêmes soldats qui après tant de sacrifices auront l’appui de ceux qui leur doivent la vie, de leur entourage, la reconnaissance de tous ceux qui ont bénéficié de leur concours. Il sera temps de les aider lorsqu’ils seront de nouveau dans la rue pour demander ce qui leur est dû.
Nos syndicats s’ils existent encore doivent négocier ce deal dès à présent, et créer l’émergence potentielle de ce levier. Car c’est dans l’univers des grosses structures privées et publiques où les syndicats sont présents que le message sera perçu.
Lors de la sortie de crise, toutes les autres activités pourront reprendre. Petites entreprises, artisans, agriculteurs, commerçants, restaurants, coiffeurs, professions libérales etc jusqu’au sous-traitants des grandes entreprises. Il faut préparer le blocage de la grande industrie, du grand commerce pour que le salarié Macron soit viré n’étant plus nécessaire et contre-productif.
Faire de ce temps de la crise un temps pour les intentions et négociations avec l’objectif de mettre hors d’état de nuire la tête de pont du système néo-libéral en France, la présidence et l’exécutif à sa botte.
N’est-il pas dangereux de briser le pacte national, l’élan de solidarité du moment.
Nous sommes en guerre annonce le président contre le coronavirus. Nous devons tous être mobilisés. Oui mais pour quel combat, contre quel ennemi. Rétrospectivement (oui c’est plus facile) le coronavirus avant sa déclaration de guerre avait un allié de poids. Le système néo-libéral. Quid des crédits de recherche arrêtés ou supprimés sur les coronavirus hors d’une logique de rentabilité immédiate. Quid des réponses aux soignants lors de leurs manifestations, alertes, réprimées sévèrement dans la rue par les forces d’état. D’ailleurs, comment ces mêmes forces d’état mettront du cœur à l’ouvrage quand ces mêmes soignants réclameront leur dû une fois la crise passée (souhaitons- le). Ces mêmes forces d’état si elles pouvaient douter hier des motivations des manifestants (factieux, tueurs de flics, casseurs, privilégiés, gaulois réfractaires etc.), sauront demain en tabassant ces mêmes soignants dans quel camp elles évoluent et pour le bonheur de qui. Quid des armes potentielles (masques, gants, respirateurs, lits inoccupés, médicaments, gel hydro-alcoolique etc) dont feraient bien usage ceux qui nous sauvent aujourd’hui. Les crédits militaires ont bien été révisés eux, mais l’ennemi n’est pas celui que les profits néo-libéraux attendaient. Quid des stratégies et alliances du système néo-libéral avant la crise sanitaire. L’alliance au profit des premiers de cordée, ceux-là même bien sûr qui mettent leurs profits avec charité, pour reconstruire une cathédrale, mais n’utilisent pas les cinq milliards de l’ISF pour faire avancer la recherche fondamentale. Quid des systèmes d’information majeurs, aux mains des puissances néo-libérales, organe de propagande qui n’ont eu de cesse de véhiculer la bonne parole du président et de son exécutif.
Alors oui nous sommes bien en guerre, avec ses belligérants, ses alliances, ses stratégies, ses logistiques, ses propagandes, ses organes politiques en œuvre hors champ de bataille mais partie prenante pour la suite.
En 1945 en période d’après-guerre (hélas la vraie) le Conseil National de la Résistance est né. Il n’est pas arrivé par hasard ni spontanément. Il avait pour leaders des hommes de l’ombre qui avaient œuvré pendant les années de guerre, en pensant au futur, sur le territoire ou exilés, conscients que le combat ne se livre pas uniquement sur le front, mais aussi dans l’opposition des mots, des idées des projections sur l’avenir pour briser l’idéologie qui a amené le chao.
En conclusion, il est temps d’utiliser ce moment particulier de la crise sanitaire, pour négocier la retraite anticipée de notre président et son exécutif, avec en point de mire, le réel combat contre le système néo-libéral qui détruit le genre Humain et la planète qui l’abrite.
Faisons confiance à Macron, son gouvernement et leur groupe majoritaire à l’assemblée pour ne pas redémarrer notre système économique à l’identique de l’avant Covid-19, mais à bien pire. Le premier signe en est le projet de loi gouvernemental sur l’état d’urgence sanitaire et la possibilité de prises de mesures par ordonnances pour soutenir les entreprises. Le 1er exemple dangereux en est le déplafonnement jusqu’à 60 heures de travail hebdo pour les entreprises considérées comme stratégiques par l’état.
Profiter du choc psychologique d’une crise pour créer un choc économique rappelle de biens funestes théories économiques américaines de l’après 2 ème guerre mondiale.
Il s’agit des théories économiques de Milton Friedman et des ses Chicago Boys de l’université de Chicago pour lesquels une crise qu’elle soit économique, sanitaire, coup d’état, séisme devait permettre d’y associer un choc économique afin d’asseoir, de faire accepter, dans l’esprit des populations une dérégulation totale de l’économie sans régulations et interventionnisme des états. L’économie, les marchés se réguleraient d’eux mêmes. théories jamais avérées.
Dans les 50’s personne ne prenait les théories de Friedman au sérieux, mais depuis les années 80 leurs idées sont devenues la doctrine dominante en économie « dixit Naomi Klein dans son livre et docu « The shock strategy ».
Ces Chicago Boys s’opposaient aux théories de John Maynard Keynes sur l’interventionnisme de l’état pour relancer l’économie et l’emploi par l’investissement dans de grands travaux d’aménagement des territoires bénéficiant à tous, populations comme entreprises (ex: barrages hydroélectriques fournissant une énergie peu coûteuse pour les ménages et les entreprise, autoroutes,etc.. etc.. ). Ce sont ces théories Keynesiennes qui ont prévalu lors du New Deal pour résorber la crise de 29 et du Plan Marshall pour relancer le monde de l’après WWII.
Les 1ers à avoir faits les frais de ces théories des Chicago Boys ont été les chiliens qui après le choc du coup d’état et l’assassinat d’Allende et son cortège d’arrestations arbitraires et disparition des milliers de civil se sont vus imposés des baisses de salaires drastiques couplés à une inflation galopantes donc à un appauvrissement général. Les autres pays d’Amérique de Sud et central ont emboité le pas au Chili sous le joug de la CIA et son cortège de dictatures militaires renversant les gouvernements démocratiquement élus… Les USA ont ensuite exporté ces stratégies du choc sur les zones de guerres crées par leur interventionnisme. (IRAK)
Pour les pays Industrialisés (Alliés de l’après WWII ) le revirement s’est produit dans les années 80, à commencer par les US et la G.B, lorsque les peuples ou leurs organes représentatifs ont porté au pouvoir des dirigeants incompétents dans les mains de la Finance. Avec l’arrivée de R. REAGAN aux USA, le secteur de l’automobile a licencier des centaines de milliers de salariés alors que les résultats financiers de groupes comme GMC, AMC, Chrysler étaient positifs à millions. Aujourd’hui la région industrielle de Détroit est l’un des plus pauvre et sinistrée des USA.
Idem en G.B dans les bassins miniers et sidérurgiques, torpillés en leur temps par la politique de Margaret Thatcher et sa répression hyperviolente des manifestation de mineurs du début des 80’s.
La mondialisation de l’économie et de la production en est aussi le meilleur exemple. La World factory asiatique avec des salariés très sous payés qui produisent pour les consommateurs des pays anciennement dits industrialisés.
On s’aperçoit, trop tard, aujourd’hui que nous nous sommes laissés désindustrialiser et nous sommes pieds et poings liés à ces Factory Mondiales étrangères.
D’où le fait que l’on se tire beaucoup plus mal, en Europe et aux Etats-Unis de la crise sanitaire du Covid-19 que la Corée du Sud qui s’est donnée les moyens et outils économique de prendre le LEAD asiatique ou même que la Chine.
Il semble que mon dernier commentaire ne soit pas passé, donc je me ré-exécute au sens figuré …s’entend…
François Ruffin s’inquiète des termes de notre gouvernement » rebondir, redémarrer très fort, etc… » dans un même modèle. Comme bien d’autres, je crains que l’après crise soit pire que l’avant…
J’en veut pour preuve l’article 7 du projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire. A savoir que Madame Bègue Pénicaud s’est farouchement opposée à tout bornage dans le temps des mesures dérogatoires au code du travail, relatives à l’allongement du temps de travail hebdomadaire déplafonné jusqu’à 60h… entre autres…
Je n’ai entendu que Nicole Ferroni sur Inter s’inquiéter de ces mesures pouvant s’apparenter à la « Stratégie du choc ».
Pour savoir de quoi il s’agit, j’engage cet auditoire et surtout les autres… car je sais qu’ici, nous sommes en bonne compagnie… à lire ou regarder sur Youtube l’excellent docu de Naomi Klein » The Shock Strategy »…
De quoi s’agit-il ?
C’est la théorie économique portée par Milton Freidman et de ses Chicago Boys de l’université de Chicago qui veut que suite à une crise majeure, qu’elle soit sanitaire, coup d’état, cataclysme naturel, un gouvernement profite de l’aubaine et surtout de l’apathie ou de la peur des populations pour y accoler un choc économique organisant la suppression des règles économiques protégeant les populations et le salariat pour mettre en place une dérégulation économique totale, le marché devant s’autoréguler lui-même. On voit bien aujourd’hui qu’en terme d’autorégulation il n’en est rien….
Milton Friedman, n’était pas l’inventeur de cette théorie. Il s’était approprié les études menées par un psychiatre canadien (le Dr Ewen Cameron) qui avait étudié l’impact de chocs psychologique, traumatiques (chocs électriques) sur l’individu pour le faire renoncer à ces croyances, certitudes et fondements intellectuels en matière de protection …
Les travaux de ce bon Dr Cameron furent récupérées par la CIA dans le cadre de la torture et l’interrogatoire via le manuel du parfait tortionnaire intitulé le KUBARK… Ces méthodes furent mises en oeuvre au Chili à partir de 1972 après le coup d’état de Pinochet et l’assassinat d’ Allende. Des milliers de d’opposants à Pinochet furent torturés (dont privation de sommeil) et assassinés. La violence du choc de ce coup d’état laissa les chiliens sans réaction quand les théories économique de Friedman furent mises en place avec notamment réductions drastiques des salaires, inflation galopante qui appauvrir une grande partie de la population…. Ces méthodes furent utilisées presque partout en Amérique Latine lors des divers renversements de gouvernements démocratiquement élus au profit de Junte militaires… Les successifs gouvernements US réutilisèrent ces concepts de la stratégies du chocs dans les zones de conflits, dont ils étaient instigateurs Vietnam, Irak….
Richard Nixon qui voyait d’un bon oeil l’utilisation de ces méthodes en Amérique Latine, s’opposa farouchement à Friedman quant à leur application sur le sol U.S
Ces théories de Friedman n’étaient pas prises au sérieux dans le 50’s, époque à laquelle prévalaient encore les théories économique de John Maynard Keynes dont FD Roosevelt s’était fait siennes pour sortir les US de la crise de 29, connues sous le nom de New Deal. New Deal qui consistait en un interventionnisme d’état pour lancer une politique de grands travaux destinés à remettre les chômeurs dans l’emploi et à créer des infrastructures ( barrages hydroélectriques, autoroutes, etc…) qui profiteraient à tous, ménages comme entreprises. Ces mêmes théories Keynesiennes prévalurent à la reconstruction de l’Europe Poste WWII via le plan Marshall. Il va sans dire que Milton Friedman était le premier opposant au New Deal et à Roosevelt/Keynes.
Ces théories de dérégulation économique Friedmanienne commencèrent à avoir des adeptes aux USA à partir des 80’s, époque à laquelle disparaissent du pouvoir les hommes ayant le sens de l’état au profit d’homme de paille propulsés au pouvoir par Wall Street.
C’est en 1980 que Ronald Reagan acteur de series B et de Pub accède à la maison blanche avec les soutien de la Finance.
Dès ce moment, alors qu’ils font des profits à milliards, les grands groupes industriels U.S vont lancer des campagnes de licenciements massifs aux états-unis et faire écrouler la Middle Class de l’après-guerre. Pour exemple GMC/AMC Chrysler vont supprimer des dizaines de milliers d’emplois et faire du bassin industriel majeur qu’était Détroit en un des territoires les plus sinistrés économiquement des US aujourd’hui.
Il en sera de même en G.B avec l’accession au pouvoir de Margaret Thatcher et la mise à mort des secteurs Miniers, sidérurgiques, Rail du royaume. Elle réprimera dans la violences les grandes grèves de mineurs anglais.
En France chocs pétroliers aidant le gouvernement Barre/Giscard abandonne l’industrie au profit du tertiaire, secteur qui comme on le voit aujourd’hui est le plus facilement délocalisable à l’étranger via le numérique. Cette politique nous montre, encore lus aujourd’hui, ses limites vu que l’on est captif de l’étranger pour tous les produits manufacturés, masques de protection, respirateurs O2, pièces détachées en tout genre…..
Il est donc urgent de penser un autre modèle et démontrer l’ineptie celui d’avant le Coronavirus…
Pour rappel c’est le modèle que prônait en son temps François Fillon quand il conviait ses aficionados dans un Palace parisien lors de sa campagne 2017 d’avant scandale et Berezina. Dixit » il faut créer un choc psychologique qui annihilera toutes réaction de l’opposition et des syndicats »
Macron via ses « Ordonnances Travail » n’a pas utilisé d’autre méthode que celle de la stratégie du choc prônée par Milton Friedman.
Diffusons le plus largement possible pour ne pas retomber sous le joug de Macron et ses suppots néo-libéraux.
« finis les maths et les statistiques »… j’espère que c’est une métaphore ( même si je crains que non voyant votre recours à la « musique ») , sinon c’est pire un peu tyrannique ! La liberté c’est aussi celle d’apprendre ce qu’on veut
« juger » … là c’est bon , vous m’avez perdu. On dirait du Coluche dans le texte « …l’exploitation de l’homme par l’homme, la gauche c’est l’inverse »
Si votre seul désir est la vengeance, je n’adhèrais jamais à votre société. Pire je la combattrai de toutes mes forces. Non pas que je sois riche hein. Mais j’execre tout ce qui est intolérant. Tout ceux qui pensent qu’il n’y a qu’une seule façon de penser en refusant le débat. Et qui pensent que ceux qui pensent différemment veulent forcément le « mal ». Croire que les gens différents, les ultra libéraux, les gens de gauche de droite ou que ne sais je …se lève en se disant le matin. » Bouh , je vais faire le mal, je vais exploiter des hommes pour qu’ils n’aient rien a bouffer, je vais appauvrir les populations ». C’est déjà un non sens…
Quelque soit l’individu, il est persuadé de ses idéaux pour le bien d’un plus grand nombre. Ho je sais qu’il y a des cons partout qui pensent l’inverse et ces cons ont d’avantage de pouvoir quand ils ont plus d’argent mais ils y en a dans tout les milieux.
Bref, un projet de société future ne peut qu’être inclusif ou discrédité. Les révolutions violentes n’ont jamais abouti à rien. La révolution française glorifié par notre égo francocentré a surtout été une boucherie (merci Robespierre) et un tremplin pour Napoléon… Un dictateur à l’échelle européenne. Pendant ce temps là , des pays nordiques ont opéré des choses changements démocratique sans massacrer une partie de sa population.
Trouver moi un pays en guerre civile qui vit mieux ? Si vous voulez une meilleure société (que j’appelle de mes vœux moi aussi), commencez donc à être inclusif et non pas vengeur !
Pourrait on travailler dans la solidarité et que tous on aient le même revenu versé par l état Pour une meilleur écologie et n oublié personne
Voir l idée d un revenu minimum pour tous et plus pour ceux qui se débrouillent mieux
Bonjour monsieur Ruffin,
Est ce que je pourrais savoir pourquoi tous mes messages ont disparu ???
Il n’y avait pourtant rien à reprocher à ce que je disais, je ne comprends pas, cela me parait très bizarre, j’allais complètement dans votre sens
Je suis habituée en tant qu’insoumise à ce que les réseaux sociaux bloquent mon compte et fassent disparaitre mes messages, mais ici celà me semble très bizarre !!
Cette crise, que personne ne souhaitait, nous donne l’occasion de rompre avec la logique du marché et de la société capitaliste qui nous conduit à la catastrophe.
A nous de réfléchir à la société que nous voulons construire, et qui doit concilier les exigences écologiques et les exigences humaines.
Et d’abord, nous ne pouvons continuer à piller les ressources naturelles, qui ne sont pas illimitées.
Dans ces conditions, il nous faut réfléchir sur nos véritables besoins, afin de limiter notre impact sur le monde. Et, par conséquent, nous ‘interroger sur les métiers et les activités qui sont utiles au plus grand nombre et sur ceux qui n’ont d’intérêt que pour ceux qui en tirent profit. Et les événements mettent en évidence le décalage entre l’utilité sociale des métiers et leur rémunération.
Il me semble qu’il ne faut pas avoir peur de parler de décroissance, en ajoutant toutefois que les renoncements à certains plaisirs, ou à un certain confort ne peuvent être les mêmes pour tous. Il faut que la société de demain assure les besoins de chacun, dans notre pays, mais aussi dans le monde.
C’est pourquoi nous devons imaginer un univers plus égalitaire et plus solidaire.
Par ailleurs, il s’agit aussi de réfléchir sur la démocratie, la place des citoyens et le rôle de l’Etat.
La question de la stratégie politique doit aussi être posée: comment mettre en place une rupture radicale avec le système? Quel peut être le rôle des partis?
La réflexion collective est plus que jamais nécessaire. Merci de nous en donner l’occasion.