Quand l’heure du confinement a sonné, je lisais justement Comment sauver le genre humain, le dernier essai de Paul Jorion et Vincent Burnand-Galpin. Des tas de passages font écho à la crise que nous traversons. Aussi, pour ma radio-cuisine L’An 01, ai-je appelé l’anthropologue de la finance.
Extrait de mon livre en cours : Ruptures, dont vous pouvez suivre l’écriture et commenter au jour le jour ici : https://lan01.org/on-reflechit/
François Ruffin : Votre livre, c’est un éloge de l’ « économie dirigée »…
Paul Jorion : Oui, c’est un coup d’Etat qui a eu lieu : l’économie dirige, et on ne dirige plus l’économie. D’un moyen, c’est devenu une fin. Du coup, on fait passer la vie des choses bien avant la vie des gens, la vie des rétroviseurs avant celle des gens qui font les rétroviseurs.
C’est la grande bascule, que l’on peut situer au XIXème siècle. Nous sommes passés d’une rationalité des fins : mobilisons nos ressources pour réaliser tel objectif, pour obtenir tel résultat, à une rationalité des moyens : minimisons nos coûts et nous rebaptiserons ensuite ‘objectif’ ce que nous constaterons avoir obtenu.
Les objectifs qu’il aurait fallu atteindre – ‘en y mettant les moyens’ – ont été, sinon entièrement mis entre parenthèses, du moins subordonnés aux seuls coûts. Il n’a plus été question de « ce qu’il faut impérativement faire », mais de comptes d’apothicaires, précisant « ce que cela coûte au centime près » : « Ceci est moins cher que cela, c’est donc ce qu’il nous faut : privatisons ! sous-traitons au privé ! »
Keynes l’avait dénoncé dans un discours sur « L’Auto-suffisance nationale ». Je le cite : « Le XIXe siècle a promu jusqu’à la caricature le critère que l’on appellera pour faire bref, « les résultats financiers », comme test permettant de déterminer si une politique doit être recommandée. Le destin personnel s’est transformé en une parodie du cauchemar d’un comptable. Au lieu d’utiliser leurs ressources techniques et matérielles désormais beaucoup plus vastes pour construire une cité idéale, les hommes du XIXe siècle construisirent des taudis ; et ils pensèrent que bâtir des taudis était la chose juste et recommandable, parce que les taudis, à l’aune de l’entreprise privée, « cela rapporte », alors que la cité idéale aurait été selon eux un acte fou d’extravagance, qui aurait, dans le vocabulaire imbécile du monde financier, « hypothéqué l’avenir ». » Keynes se fait lyrique : « C’est la même règle de calcul financier autodestructeur qui gouverne chaque domaine de notre quotidien. Nous détruisons la beauté des campagnes parce que les splendeurs inappropriées de la nature sont sans valeur économique. Nous serions capables d’éteindre le soleil et les étoiles parce qu’ils ne versent pas de dividendes… Ou encore, nous avons jusqu’à récemment considéré qu’il s’agissait d’un devoir moral de ruiner les cultivateurs de la terre et de détruire les traditions millénaires de l’art de l’élevage, si cela nous permettait de payer la miche de pain un dixième de penny meilleur marché. Il n’y avait rien que nous ne jugions notre devoir de sacrifier à ce Moloch et ce Mammon tout en un… » Et Keynes conclut : « Car aussitôt que nous nous octroyons le droit de désobéir au critère du profit comptable, nous entamons de changer notre civilisation. C’est l’État, plutôt que l’individu, qui doit modifier son critère. C’est la conception du ministre des Finances en tant que président-directeur général d’une sorte de société cotée en Bourse qui doit être rejetée… »
Tout part de là.
Nous avons les moyens. Nous avons les moyens plus que jamais. Simplement, l’État se les refuse, en ayant capitulé devant les grosses fortunes, devant la concentration de plus en plus grossière de la richesse en quelques rares mains…
F. R. : Dans cette crise du coronavirus, l’État montre que quand il veut, il peut.
P.J. : Oui. Les États des pays occidentaux sont comme des lions assoupis. Là, ils se réveillent devant les citoyens, sans doute pour notre bien commun. Mais pour les questions économiques, devant les puissances d’argent, ils ont fait le choix de se retirer.
Ces multinationales bénéficient de droits que les individus n’ont même pas ! Aux États-Unis, par exemple, les firmes peuvent financer les campagnes électorales sans plafond, sans limite. Alors que pour les personnes, c’est borné à 8 000 $.
Ou encore, l’abusus, c’est-à-dire le droit d’abuser, le droit de détruire. Dans presque tous les pays, ce droit s’est réduit pour les propriétaires, sauf dans un domaine : celui des entreprises. Les actionnaires peuvent démolir les usines, les collectifs de travail, les savoir-faire, presque sans restriction.
Ce sont ces firmes qui décident des normes comptables, qui choisissent les soi-disant « prix Nobel d’économie », qui dessinent les politiques économiques. Et on devrait compter sur leur bienveillance, sur leur bonne volonté, pour financer le grand tournant écologique !
F.R. : Face à ce péril, vous demandez au contraire leur réveil des Etats.
P.J. : L’avantage de la crise du Coronavirus, c’est qu’elle est subite, soudaine, c’est un fléau, comme dans la Bible. Tandis que le réchauffement climatique, lui, il est en cours, mais au ralenti, à feu doux. A cause de ça, aujourd’hui, notre réponse à la menace d’extinction ne colle pas du tout, elle est absolument inadéquate, en taille et en vigueur.
Puisque Macron a parlé de « guerre », il nous faut une économie de guerre. L’économie doit être dirigée, c’est-à-dire pas nationalisée, mais guidée, vers des objectifs : l’impératif social et l’impératif écologique. L’économie ne peut plus être libre, il faut l’orienter vers des fins, vers des buts, vers un plan général. En 1940, les dépenses militaires ne représentaient que 2% du budget américain, contre 42 % en 1944 ! Cette année-là, l’impôt sur le revenu rapportait vingt fois plus qu’avant le conflit, l’impôt sur les sociétés seize fois plus… En Angleterre, grâce au rationnement, la pauvreté, la malnutrition ont diminué. Le gouvernement a interdit la fabrication d’objets : les pianos, les frigidaires, les tondeuses à gazon, la quincaillerie d’aluminium… Et même après la guerre, pour se reconstruire, pour redevenir puissante, la France s’est dotée d’un commissariat au Plan.
C’est le même effort qu’il nous faut mener. Pour que la transition écologique soit opérée, d’urgence, dans l’énergie, dans l’agriculture, dans les logements, dans les transports, pour que la vie sur Terre se poursuive. Et même, pour que la vie soit meilleure, pour tous, pas seulement pour quelques-uns. Quelles sont nos aspirations profondes ? La sécurité, pas seulement l’intégrité physique, mais matérielle, la faim, le froid, l’assurance d’un avenir, pour nous, pour les nôtres. La justice, qui est une valeur universelle, chez les singes même déjà, alors que notre société est minée par ça, par l’injustice, qui engendre du dégoût, du ressentiment, de l’écœurement. Enfin, la « bonne vie », comme Aristote appelait ça, « tout ce que je veux, c’est labourer mon champ, jouer après le travail avec mes enfants, aller le dimanche danser ou écouter de la musique », résumait Wilhlelm Reich, des choses simples mais pleines de sens.
Nous sommes dans une « économie des désirs », fabriqués en série par les industries, par les publicitaires. Nous devons tendre à une « économie des besoins » : l’alimentation, la santé, l’éducation, le logement, les transports, instaurer des droits à ça, avec de la gratuité. Qu’on distingue le nécessaire du superflu, qu’on les fasse relever de deux régimes économiques distincts.
F.R. : Et la crise d’aujourd’hui peut aider à ce basculement ?
P.J. : Ca peut. Ca peut aussi faire comme en 2008. On se disait : « C’est pas possible, ils ne vont pas avoir le culot de repartir comme avant. » Eh bien si. Ont-ils interdit la spéculation ? Non. Mais ils n’ont même pas séparé les banques d’affaires et les banques de dépôt !
Cette fois-ci, on est prévenus. D’autant que notre priorité, désormais, c’est la survie du genre humain, rien de moins, et l’échéance n’est pas très lointaine, trente ans, cinquante ans. Alors « les amis du plaisir », comme les appelait Aristote, s’ils ne comprennent pas l’intérêt général, il faudra les arrêter avec la police, les faire venir devant le tribunal… La patience des gens a des limites.
18 réflexions au sujet de “Paul Jorion : « Il nous faut une économie dirigée »”
Bonjour à tous,
j’adhère sans aucune restriction.
Merci, ça me redonne confiance.
Je souhaite que nous revenions aux troc et que la bourse et l’argent disparaissent, on verra qui sera le plus riche de savoir faire de ruse et d’intelligence….
D’accord, mais concrètement, comment rallier la police et la justice ( voire l’armée?). C’est une des réflexions qui parcourent les assos et orgas, réunies.
» la patience des gens a des limites »? Pas sûr…Et quand cette patience sera usée jusqu’à la corde, passeront-ils à une autre consommation et à la désobéissance civile ? Commettront-ils les actes qui « justifieront » une surveillance constante et une répression accrue du pouvoir?
j’adhère complètement mais comment les arrêter par la police et la justice ? Nous l’avons vu police et justice sont aux ordres des gouvernements et de la finance, une grande partie de la population est toujours lobotomisée par les médias officiels eux aussi aux ordres. Alors comment ?
J’adore Jorion. Pas difficile d’imaginer ses usual détracteurs s’ils lisaient ça: « discours de vieux baba post soixante huitard qui pense encore que l’homme est bon… utopiste… etc.“ Mais c’est réjouissant de lire cette itw.
j’adhère à tout sauf à la fin « la patience de gens à des limites“… Non. Elle n’en a pas. ou plutôt la capacité que nous avons à repousser ces limites est infinie. Sinon ça ferait longtemps que nous aurions foutu en l’air ce bordel mortifère.
Bien a vous.
BG
Nous avons perdu en cinquante ans toutes nos valeurs, ces valeurs que nous avions acquises en nous par la vie simple. par l’héritage moral de ceux qui nous ont précédés. Nous vivons que de superflus, de mensonges envers les autres comme envers soi. Les médias sont devenus omniprésents; ils pensent pour nous et bien sûr orientent nos choix car nous avons perdu même notre pensée à vouloir juger ce que nous voulons au plus profond de nous même. Il n’y a plus besoin de dictature avérée pour que nous soyons des simples sujets: Voyez vous ce qui se passe maintenant? Comment renverser tout ce système qui mène à notre destruction ?
J’adhère complètement!!
Nous ne pouvons plus les laisser faire, il faut absolument que la justice face son boulot correctement, si ce n’est pas le cas, nous ne pouvons plus appeler cette institution la justice mais une parodie de justice qui condamne les plus pauvres et laissent les truands riches de cette planète en totale liberté, le couple Balkany ( entre autres) en étant une parfaite illustration !!
Après avoir mis les peuples en esclavage, ils se permettent aujourd’hui de décider de qui doit vivre ou mourir!!
Ne nous laissons plus faire !!! Tout cela a trop duré !!!
Que la justice fasse son boulot ( correction) désolée!!
Encore les conséquences des choix politique à Macron et ses prédécesseurs, laisser la main libre aux marchés financiers et continuer à démanteler l’industrie français comme il le fait avec le service public.
On ne le dira jamais assez, Macron c’est du pillage pur et simple, une mise à sac de la France.
On ne va pas demander où sont passées les aides financières de cette crise, on connaît la chanson et on sait déjà chez qui on retrouvera l’argent.
Ce mec est UN TRUAND qui PILLE LA FRANCE !!!!
IL VEND TOUT !!!!
Lorsqu’il partira il laissera un champ de ruines!!!
Les capitalistes sont des vampires qui boivent jusqu’à la dernière goutte de sang des pays et des peuples !!!
Petit rappel :
Attali : « Les élus n’ont plus de pouvoir et voici votre avenir » – Effrayant ! ( 5 mns )
2017
Propos d’Attali en 2016
#Attali : « La démocratie a échoué, maintenant ça suffit, on met de l’ordre ». Effrayant !
Jacques Attali, éminence grise du Pouvoir en France, porte-parole de la finance, conseiller de tous les présidents, parrain d’Emmanuel Macron, avoue que la démocratie est un leurre, que l’État d’urgence restera permanent et que l’Homme deviendra peu à peu un robot !
Attali applique la devise : « Par la perfidie tu vaincras ».
Il embrouille pour que l’on ne retienne que ce qui nous fait plaisir.
Il dit, il souhaite, il prévoit ou il dénonce ?
En réalité, Il est là depuis Mitterrand, il a connu, tous les régimes et a conseillé tous les présidents jusqu’à aujourd’hui et tout ça sans jamais être élu, tout comme son poulain Macron.
Enfin… il pense être un élu de Dieu… le sien.
La réalité est qu’il représente ceux qui organisent le Monde et qui l’ont mis dans l’état où il est.
Attali nous explique, provocateur, comment cela va empirer suite au Plan de nos prédateurs.
Dans l’absolu, même s’il se fout de notre gueule (non sans raisons, il faut le dire), il nous prévient, et on devrait réagir.
Mais non, on laisse faire…
À notre décharge, ILS ont tout verrouillé, les médias, la politique, la justice, la recherche… mais à notre charge, on a là encore laissé faire…
Cette vidéo replace ses propos non hors contexte, comme on pourrait le dire, mais paradoxalement, dans le contexte de tout ce qu’il dit.
Car ses propos sont expurgés des compléments de style, destinés à embrouiller pour faire passer les horreurs qu’il annonce.
https://www.youtube.com/watch?v=k40RpYZlvkQ&fbclid=IwAR1czL4MMQDCGu9rSkd1mgroIEEj1IzG-069EESOdaFakjFF8WtpBZWr-jw
Thomas Porcher : Quelle reconstruction du pays après le coronavirus ? – Clique à la Maison ( 15 mns )
•27 mars 2020
Clique TV
Pour vous accompagner pendant le confinement, voici Clique à la Maison, un nouveau rendez-vous quotidien diffusé sur Instagram à 18H30 et qui réunit toute notre équipe.
https://www.youtube.com/watch?v=S3JMGkcuCEE
Est qu’on pourrait arrêter la « messe macroniste » et OBLIGATOIRE sur toutes les chaines tous les soirs SVP !!!??
Tous les soirs Salomon fait son exercice d’illusionniste en nous noyant dans des chiffrages douteux.
Propagande de dictature !!
Installer la peur pour mieux tenir les peuples et faire passer leurs lois liberticides !!
C’est devenu intenable et invivable pour beaucoup !!!!!
On ne veut pas connaitre le nombre de morts on veut savoir QUAND vont-ils ENFIN faire leur boulot !!!!
C’est-à-dire fournir des masques à tout le monde, du gel et des aides financières aux plus démunis et aux petites entreprises !!!
MOI les chiffres que je veux connaitre c’est ceux là !!!!
ET QUI va toucher les fameux 350 milliards promis par MACRON, car pour l’instant HORMIS SES POTES DU CAC 40, les petits attendent TOUJOURS !!! ET LES HOPITAUX AUSSI !!!
NOUS exigeons un rapport COMPLET et détaillé des sommes distribuées !!!
A QUI ???? ET COMBIEN !!!!
C’est çà les chiffres qui nous intéressent !!!
Pas le chapelet de ……… lues par SALOMON TOUS LES SOIRS !!!
En plus son petit sourire en coin lorsqu’il lit son papier nous fait bien comprendre à quel point ils nous prennent pour des cons !!!
CORONAVIRUS – «Nous croyons au collectif» – Mélenchon auditionne Philippe
•1 avr. 2020
La France insoumise – Groupe parlementaire
« Commission d’information » : 2 HEURES DE BLABLA DES LREM AVANT LE PREMIER OPPOSANT DE GAUCHE.
ET A CE MOMENT SALOMON, DIRECTEUR GENERAL DE LA SANTE, FAIT SON POINT QUOTIDIEN.
TOUTES LES CHAINES D’INFO BASCULENT.
Le régime est mieux organisé pour planifier sa communication que face au coronavirus.
La réponse sur les réquisitions est éloquente : le Premier ministre prétend que c’est par idéologie qu’on insiste dessus, mais lui même refuse d’y recourir par…idéologie contraire !
Pas de réponse sur la nationalisation de Luxfer et Famar. Le mépris.
Cette audition se tenait le 1er avril 2020 à l’Assemblée nationale.
https://www.youtube.com/watch?v=vR4yiSb8hXc
Bonjour, OK mais il faut aussi remettre à plat les salaires des Hauts-fonctionnaires,Diplomates,Consuls,Ambassadeurs,Conseil d’Etat…et toutes ces niches comme HADOPI dont le président touche 175000€/an. Ils ont sûrement tous une utilité mais pas à ce prix là.Amitiés Insoumises
Bonne question, comment?
Sans violence?
Sans contrainte?
J’adorerais! Mais….faut pas rêver!
La réthorique des puissants est celle de la « guerre », ce ne sont pas les pauvres qui parlent de « guerre »! Ce sont eux!
Nous sommes la « chaire à broyer » comme toujours!
Je suis convaincu que pour beaucoup d’entre eux, dans leur cercles fermés, c’est une aubaine ce type d’évènement!
Si, si, je les sens suffisamment hors sol pour en être arrivés là! Leur comportement avec l’argent, est le même que les héroïnomanes avec l’héroïne! Et en plus leur drogue est leur trophée!
Essayez de convaincre un héroïnomane de changer, sans contrainte!
Bonne chance!
Nous devrons les forcer, je suis totalement d’accord!
complètement d’accord, merci pour cette nouvelle fenêtre d’espoir.
cordialement.
Les théories Keynésiennes appliquées à l’économie ont fait leurs preuves pour sortir de la crise de 1929 avec le New Deal et le plan Marshall pour reconstruire l’Europe ruinée par la folie d’un dirigeant Européen et la lâcheté des autres…
Diriger l’économie pour qu’elle profite au plus grand nombre n’est que du bon sens.
L’après Covid-19 doit effectivement voir l’interdiction de l’optimisation et de la fraude fiscale pour que les centaines de milliards volés annuellement, par un carteron de fous, rentrent enfin dans l’impôt et permettent aux états de recréer des marges, des revenus financiers à réinvestir dans un modèle sociale plus juste et profitable à tous, devant aussi permettre les investissements nécessaires pour mettre en oeuvre la transition écologique afin de sauvegarder l’humanité qui en retour devra enfin faire preuve de la plus extrême bienveillance envers notre terre mère et sa diversité faunique et écosystémique.
Tous les grands ordonnateurs de la finance et de la mise en coupes réglées de nos sociétés devront, par la force et le justice, rentrer dans ces nouveaux modèles de sociétés ou disparaître…
Il faut absolument diffuser ces textes le plus largement possible. Car enfin ils règnent aussi par l’ignorance qu’ils entre- tiennent sciemment . Nos ne pourrons pas les arrêter sans une prise de conscience collective forte.
la crise que nous traversons semble bien être un accélérateur de cette prise de conscience alors enfonçons le clou, diffusons, parlons, militons, car eux ne se gêneront pas pour repartir comme avant, c’est dans leur logique. Ils ne voient même pas qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis mais s’ils tombent, on tombera malheureusement avec eux !
Assez de morts dans les hôpitaux et les maisons de retraites les riches n ont pas le même traitement Nous ne sommes par une marchandise économique Nous pouvons tous manger et avoir un toit la nature la terre n appartient pas à l économie financière Assez d hypocrisies
Reading your article helped me a lot and I agree with you. But I still have some doubts, can you clarify for me? I’ll keep an eye out for your answers.