Il y avait celui qui buvait de l’alcool et celui qui n’en buvait pas. Son café, ma bière, son sirop, son verre de vin blanc et les tournées qu’on s’offrait pour être ensemble.
Il y avait celui qui regardait le foot et celui qui ne le regardait pas. Son OM, son Barça et l’impossibilité pour moi de rester concentrée plus de dix minutes devant un match et la beauté du jeu quand je tournais le dos à la télé et que je voyais ça dans leurs yeux.
Il y avait celui qui lisait et celui qui ne lisait pas. Mon livre, son journal et le cocon des bavardages tout autour.
Il y avait celui qui jouait et celui qui ne jouait pas. Leur belote, leurs échiquiers, leurs accusations de tricherie et leurs colères feintes et mon incapacité à retenir la moindre règle après vingt ans de formation continue.
Sur ces chaises-là, derrière ces grilles ou ces rideaux de fer, il y avait tout l’amalgame foutraque de la diversité de cette ville. Il y avait la possibilité d’échapper aux déterminismes socio-culturels qui nous poussent à un entre-soi plus ou moins élargi.
On recause réouverture le 20 janvier si on est sages. Sauf que si on ne les aide pas maintenant, les grands artisans de la cohésion sociale vont sans doute mettre la clé sous la porte, autorisation d’ouvrir ou pas. Et puis, ce manque de confiance, cette classification comme « nuisibles », je ne sais pas trop comment ils vont s’en remettre.
12 réflexions au sujet de “Éloge du bistro”
Merci Amélie !!
Gardanne et ses boues rouges !! un long combat aussi !!
En tant que Marseillaise je regrette aussi que tous ces petits bistrots de quartier soient fermés, c’est l’endroit où les pays et les plus jeunes se retrouvent pour discuter de la vie, tout simplement !!
Je ne sais pas ailleurs mais à Marseille ( et les bouches du Rhône) c’est toujours pagnolesque !!
Merci François !!
les papys et les plus jeunes ( correction)
Mais oui c’est lui mon lieu essentiel, le-mon bistrot! Boire un café, le matin au soleil, oui oui, devant le port de Granville .Le journal sous le nez, bien sur il faut se farcir les discours pateux des voyages aux Antilles, les traversées scabreuses vers les ‘Anglos’ …çà énerve des fois , surtout qd on lit les désastres sociaux, économiques …de tout genre ds le monde. Mais c’est aussi notre monde et, vite, faut se tourner vers le ciel, la mer et ses petits bateaux qui tanguent tranquillement .Et très souvent il se trouve qq’un qui vient partager ce moment de bonheur. Merci Amélie, merci François!
comme je te comprends Amélie!
Moi j’attends avec impatience un parti qui propose dans son programme l’ouverture MASSIVE de bistrots! à tous les coins de rues! à côté des marchés, des jardins … partout. Vive les bistrots!
Merci pour ce beau texte, merci de défendre les cafetiers, les bistroquets, tous artisans de cohésion sociale, partout, dans les petits villages, dans les quartiers et au coeur des villes…
Comme j aime les conversations de bistrot Je doit dire que j ai une dent contre l ORTF
Que deviennent les personnes transférées en Allemagne pour Covid tel que le Président Algérien et l opposant Russes et les transferts qui ont eu lieu de patients ?
Les Américains ont prévenu que le vaccin n était pas bon, alors il faut attendre et le virus disparaîtra
Nous sommes contre ce vaccin Covid ! Qu est ce que c est ce Covid un virus informatique ? Il n y a pas de virus Alors quels effets sur l homme ce vaccin, les américains l on dit c est mauvais N y a t il pas eu assez de drames
Il faut laisser la liberté de choisir même pour les epadh Pourquoi obliger ceux qui ne peuvent se défendre et pourtant disent non
Je pourrais en dire j ai assez dit, les technocrates depuis la guerre de 40 on n entends qu eux, que ce soit dans les trésors des chansons anciennes françaises des annees 1940 qui sont d une vérité indéniable
Alors Macron on se débarrasse des plus faibles et les autres deviennent des esclaves Bravo quel belle réussite
Hier c était la journée contre l esclavage Encore une fois seul le Pape en a parlé
Fifine
Je me souviens de jeunes dans les 2 hôpitaux psychiatriques de Villejuif Ils avaient les yeux qui brillent de trop dû aux injestions obligatoires et ils étaient doux comme des moutons
J ai souvenir de leurs gentillesse et de leurs joies de vivre Ils sont si bons Rendez leurs la liberté
Je me souviens de jeunes dans les 2 hôpitaux psychiatriques de Villejuif Ils avaient les yeux qui brillent de trop dû aux injestions obligatoires et ils étaient doux comme des moutons
J ai souvenir de leurs gentillesse et de leurs joies de vivre Ils sont si bons Rendez leurs la liberté