Pour que résonne à nouveau le mot bonheur

Face au chaos du marché, nous avons le devoir d'être ensemble pour que résonne à nouveau le mot bonheur. Ils font pitié. Mais nous, malgré les petitesses et les bassesses, nous devons être à la hauteur des millions de Français qui tiennent à bout de bras notre pays debout.
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Nous avons le devoir, nous sommes qui ici à cette tribune, d’apparaître comme une option. Nous avons le devoir d’apparaître comme une solution, sans marcher vers la déception, vers la trahison. Notre devoir face au chaos du marché, face au chaos de la Macronie, c’est de rassurer. Oui, les gens ont besoin aujourd’hui d’être rassurés, qu’on soit une force de transformation et de stabilité, qu’on soit des femmes et des hommes de bonne volonté et de bon sens, face à leur quasi-démence.

Ensemble, pour que les Français, simplement, vivent de leur travail. De leur travail présent, c’est le salaire. De leur travail passé, c’est la retraite. Un travail avec des droits, et notamment le droit au repos. Ensemble pour que, grâce au travail, grâce à un travail reconnu et rémunéré, on remette sur pied l’hôpital, l’école, le rail, l’énergie l’industrie. Ensemble pour que les Midas ne dirigent plus le monde, pour que cesse la tyrannie de l’argent. Ensemble pour que la transformation écologique soit menée dans le respect et dans la paix.

Ensemble pour que résonne à nouveau le mot bonheur, qu’il y ait pour cela de la place dans tous les coeurs. Ils font pitié. Ils font pitié mais nous, nous devons porter une fierté, une grandeur. Malgré les petitesses, malgré les bassesses. Nous devons être à la hauteur d’une nation, à la hauteur des millions de Français qui tiennent à bout de bras notre pays debout, à la hauteur des périls de notre époque. On ne va pas faire le serment d’Amiens. Mais voilà notre devoir pour une région comme la nôtre et pour le pays tout entier.

Mais avant cela il y a le 7 mars ! Il faut réussir le 7 mars. On se lève le matin : 7 mars. On petit-déjeune : 7 mars. On passe à la caisse du supermarché : 7 mars. On voit les parents d’élèves : 7 mars. Il faut réussir à bouger le pays pour que, comme l’écrivait Simone Weil à propos du Front populaire :

« Il s’agit après avoir toujours plié, tout subi, tout encaissé en silence pendant des mois et des années, d’oser enfin se redresser, se tenir debout, prendre la parole à son tour, se sentir des Hommes pendant quelques jours. Cette grève est, en elle-même, une joie pure, une joie sans mélange. »

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C’est pas pour moi, personnellement : vous le savez, je ne garde que le SMIC de mes indemnités parlementaires, mais pour continuer d’organiser des événements, de publier tracts et affiches, de mener la bataille des retraites et les suivantes !