Pour une économie de guerre climatique

Il nous faut une économie de guerre climatique. Comme l'ont fait les États-Unis en 1942 : eux vers les bombardiers, les portes-avions, nous pour faire basculer l'agriculture, l'énergie, les transports.
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Il nous faut une économie de guerre climatique. Comme l’ont fait les États-Unis en 1942 : diriger les capitaux, la main-d’œuvre, les savoirs-faire, vers des objectifs stratégiques. Eux, c’étaient fabriquer des bombardiers, des porte-avions, des tanks… Nous, faire basculer l’agriculture, l’énergie, l’industrie, les transports.

Mais nos dirigeants ne feront rien de tout ça. Pourquoi ? Parce qu’ils ne veulent pas diriger. Culturellement, psychologiquement, idéologiquement, ils font confiance à la main invisible du marché…

7 réflexions au sujet de “Pour une économie de guerre climatique”

  1. je suis d’accord avec votre analyse mais comment faire pour y arriver et peut on y arriver la France toute seule.

  2. François, merci pour votre insoumission et de vous insurger, sans relâche, contre la politique du gouvernement de l’après Covid.
    Politique qui promet d’être pire que celle de l’avant, au motif que la Macronie par la voie des Lemaire et Pénicaud donne déjà un blanc seing au patronat pour attaquer comme jamais le droit au travail en prenant le Covid comme justificatif pour lancer des plans sociaux qui vont être générateurs de suppressions d’emplois, de baisses de salaires comme chantages à l’emploi, de généralisation du précariat avec toujours plus de CDD et moins de CDI…Bon nombre d’entreprises avaient déjà ces plans sociaux dans leurs tiroirs ( Air France en tête ). Elles vont profiter de l’effet d’aubaine de cette crise sanitaire pour les mettre en place au détriment du salariat. Macron peut-il nous dire comment il compte pérenniser le financement de la sécurité sociale et de la retraite avec une potentielle explosion du nombre de chômeurs…. Probablement va t’il demander aux retraites d’accepter une nette baisse de leur pension pour cause d’effondrement de leur financement…
    La politique qui devrait être menée pour faire face à cette crise est celle de l’effacement de la dette…Ils effacent bien , et à juste titre, celle de pays africains en faillite…
    François vous avez raison quand vous demandez à ce que cette crise du Covid soit requalifiée en catastrophe naturelle, parce que s’en est une… à moins que l’état sache déjà que l’émergence du virus soit moins naturelle qu’annoncée.. Pangolin versus labo P4…
    C’est d’un nouveau New Deal, Plan Marshall ou CNR dont nous avons besoin et surtout pas d’un laisser faire ultra-libéraliste. Les marchés ne s’autorégulent pas.. cette vision économique basée sur les théories Friedmanienne des Chicago Boys est un mensonge, voyez à quelle décrépitude sociaux économique nous faisons face depuis les années 80…

  3. Construire, c’est ce que je retiens, rétablir la confiance avec l’autorité, avec la police par exemple . Faire le choix de laisser autre chose qu’une poubelle polluée et radioactive aux prochaines générations, c’est aussi ce que je retiens.
    Et dans une dimension plus politique la question soulevée par les journalistes, une personnalité sociale et écologiste susceptible de gérer le pays dans deux ans ? Pour l’instant le néant chez ceux qui partagent notre sensibilité, ou pire encore des ambitions personnelles incapables de gérer la complexité de la nation. Gestion difficile de l’état Français qui demande un maximum d’intelligence, de souplesse, de fermeté. Alors la suite …..c’est l’an 02 ?

  4. Salut François, diriger les capitaux : comment faire ? …. exploiter le cadre juridique des fonds à dotations , s’approprier ce cadre juridique pour un créer un produit « financier » équitable, social et environnemental, cela impliquera une modification des règles fiscaux du leg et du don (et du financement des parties politiques;-) oup’s..) de la taxation du capital.. Jerome, le poils à gratter de la finance de marché… ps : je te croisai aux abords de l’assemblée 😉

  5. Bonjour,

    La « guerre climatique » tient plus du slogan qu’autre chose. Ca peut frapper les esprits, mais ça s’arrête là, car, outre une idée finalement assez vague d’un idéal écologique, cela ne veut pas dire grand chose concrètement. Et le mot « guerre » on en a soupé, et il est devenu galvaudé. Le mot « guerre » n’est plus ce mot terrible renvoyant aux réalités dramatiques vécues aux quotidien par des dizaines et des dizaines de millions de personnes; il est devenu ce substantif pour slogans.

    Autre chose: si la fameuse transition énergétique n’arrive pas assez vite, ce n’est pas qu’une question de politique: c’est une question de lois de la Nature. Tout a un coût: il n’y a aucune énergie « propre », « vert », etc. et il n’y a aucun raccourci vers une solution, d’autant que celle-ci reste à définir, et qu’il ne faut pas que ce soient les margoulins du capitalisme « vert » qui dictent habilement ce qu’elle doit être. Pareil pour le « minimum » de confort moderne: 5G inutile, j’ai tendance à le croire aussi, mais machine à laver? internet? à quel niveau est-on prêt à descendre dans la pyramide de Maslow? Il n’y a pas de réponse en ce sens qu’il y a autant de réponses que d’individus. L’enfer est pavé de bonnes intentions.

    Cordialement,

  6. L’avenir du peuple souverain au service de la terre approche …l’heure d’été le révélera
    ✨💛✨

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