Quelle respiration !
Depuis que je suis député, on m’interroge sur Manuel Valls, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, François de Rugy… Mais je m’en fous ! C’est pas ça qui m’intéresse ! Comme c’est étriqué, la politique… Alors, France Inter qui me fait causer de mes auteurs favoris et mes chanteurs chéris… quelle joie !
Le seul souci, c’est qu’on doit choisir : qui on fait entrer ou pas, dans son Panthéon ? Cavanna ou pas ? Amos Oz ou pas ? Dostoïevski ou pas ? Y en a tellement, des artistes, des écrivains, des réalisateurs, qui ont peuplé mon cerveau de mots et qui, aujourd’hui encore, m’aident à vivre. Il faut se ranimer l’âme, la frotter à un livre, à un film, pour ne pas sombrer dans l’apathie, la résignation.
Merci à Eva Bester pour cette invitation !
Mes remèdes à la Mélancolie :
- La ville est belle, de Franck Capra
- Mr Smith au Sénat, de Franck Capra
- L’entraide, l’autre loi de la jungle, de Pablo Servigne
- La gare de Monaco, de jean-Yves Lafesse
- I Will Survive (en picard), de Jean Caron
- Picardia Independenza, des Fatals Picards
- J’ai fantaisie, de Boby Lapointe
- Mathilde, de brel
- Le pavillon des cancéreux, d’Alexandre Soljenitsyne
- Bête et méchant, de François Cavanna
- L’oeil du lapin, de François Cavanna
- La belle lurette, de Henri Calet
- Maurice Kriegel-Valrimont, résistant, libérateur de Paris et député communiste
- Les caves de Lille, dans Ecrits politiques, de Victor Hugo
- Mathieu Colloghan, pour (notamment) sa peinture, Un instant avant la mort accidentelle du contre-maître.