Coulées de boues et quand même debout !

« Un malheur n’arrive jamais seul » : En plus du Covid, il a fallu que, le vendredi 17 avril, suite à des orages, des coulées de boue envahissent 17 villages, Bussus- Bussuel, Francières, Cramont, Buigny l’Abbé, etc. Enfilant mes bottes, je me suis aussitôt rendu sur place.

En mars déjà, Naours et Wargnies avaient été inondées. Et comme me l’a dit le lieutenant‑colonel Deck, « même en Picardie, nous devrons de plus en plus faire face à des événements météorologiques extrêmes ».

Avec le Sénateur Daniel Dubois, nous avons écrit à Christophe Castaner, le Ministre de l’Intérieur : « l’état de catastrophe naturelle » est reconnu pour toutes les communes sauf une, Vauchelles-lès-Quesnoy. Une absurdité démocratique.

Nous avons bien sûr contesté cette décision. Sur le fond, une question : ne faudrait-il pas réintroduire des haies ? C’est une mesure que préconisent les chercheurs contre ces coulées.

Dernière minute : nouvelles coulées de boue

Dans la nuit du mercredi 12 août, les communes de L’Étoile, Bettencourt- Rivière, Airaines, ont à leur tour subi d’importantes coulées de boue. Et le lendemain, le jeudi 13 août dans l’après-midi, des vagues de boue ont à nouveau envahi Bouchon et L’Étoile, traversant le café, les maisons, emportant les meubles, noyant l’électroménager. « On a tout perdu, tous nos souvenirs », craquait une mère de famille.

« Pour l’instant, on pare au plus pressé, on s’entraide, on nettoie, commentait le maire, Ghislain Timarche. Mais ensuite, il faudra s’interroger sur les causes de tout cela. » On est bien d’accord avec monsieur le maire. Certes, il y a la météo, de violents orages. Mais on ne peut pas accepter, deux fois par an, de simplement passer le camion-pompe et la balayeuse.

Nous demandons des réunions officielles sur les origines de ces coulées de boue, afin d’intervenir avant les catastrophes, de les éviter si possible. Des chercheurs travaillent sur cette question. Nous les inviterons dans les villages concernés.

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