« Nous n’avons pas de politique à avoir pour la jeunesse. »
Cette promesse de Macron, il faut le reconnaître, est tenue : vous n’avez pas de politique pour la jeunesse. A Arnaud, Amanda, Pierrick, Sabrina et les millions d’autres vous n’avez que ça à leur offrir : 150€ et un Mars.
Telle la cigale, vous avez chanté tout l’été. Vous étiez « prêts ». Vous dirigiez seuls, sans l’Assemblée, sans la société. Et soudain : confinement.
Vous choisissez aujourd’hui de faire un chèque en blanc au Président sur les deux choses essentielles aux Français : la santé et la liberté. Pépères, tranquilles, désinvoltes, vous mettez la démocratie en sommeil, l’Etat de droit entre parenthèse.
Elles gardaient les enfants des soignants pendant le confinement. Du gouvernement elles n’auront même pas eu un « merci » : les assistantes maternelles.
Me regardez pas, me répondez pas.
Macron décide tout seul qu’à 21h05, nous n’aurons plus le droit de mettre un pied sur le trottoir. Mais de quoi on discute dans cette Assemblée ? De la TVA sur les produits de bio-contrôle ! On est complètement à côté de la plaque !
Ca a cogné en Commission. On sait pour qui on se bat : Patricia et ses collègues, qui à 5h du matin nettoient la salle « à fond, à fond, à fond », pour 740€ par mois. Elles seront là demain matin. Et pour le même tarif : En Marche ! a vidé ma proposition.
« Votre situation sera évoquée devant le bureau Monsieur Ruffin !
– C’est pas ça qui me fait peur ! Je ne me tairai pas, je ne sortirai pas ! » Edouard Philippe arrive du Havre, il passe 5 minutes dans l’hémicycle et il nous dit quoi ? D’arrêter les débats !
Dehors, vous n’êtes plus qu’une minorité et au service d’une minorité. Dehors, vous êtes massivement rejetés. Dehors, vous cachez votre étiquette, votre parti, comme une honte.
Je vous informe de ce que publient vos amis d’Axa, et heureusement qu’on a Axa pour nous dévoiler la réalité de votre projet. En une publicité c’est beaucoup plus clair que vos 1000 pages d’étude d’impact !
Gabrielle.
Dancing Queen.
Les poteaux carrés de St-Etienne
Yannick Noah
Pour expliquer l’année 1975 qui va séparer les retraites en deux, le rapporteur raconte n’importe quoi et conclut son délire par : « La République, c’est nous ! Vous n’êtes rien ! »
« Justice sociale ! », « Justice sociale ! »… Mais dans votre bouche, « justice sociale », c’est le loup qui promet de devenir végétarien.
D’ailleurs, le loup est sorti du bois.
Vous l’avez vue, cette publicité d’Axa, qui présente votre réforme ?
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